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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 11:26

C 'est moi, musulman, qui le dit, en me basant sur les données Coraniques, Bibliques et sur les traditions musulmanes et juives. Après avoir adoré le veau (le veau d'or) durant leur voyage vers la terre promise, le peuple Juif a reçu, par Moise, la recommandation de Dieu, aux fautifs(au gens qui ont participé à cette mécréance) de se donner la mort que c'était meilleur pour eux.Ils ont accepté et ont allumé un très grand bûché pour s'y immoler. Et lorsque le feu fût incandescent, ils ont commençaient à courir pour se jeter dedans. Mais à chaque fois quelqu'un se lançait,il y avait toujours quelqu'un d'autre qui le retenait.

En fin de compte il ont tous obéi à l'ordre divin. Mais, puisqu'il n'était pas interdit de sauver quelqu'un qui se donnait la mort, ils ont tous échoué à leur tentative de suicide expiatoire.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 11:58

https://twitter.com/kic6c/status/603514846911541248

Tant que la question du pourquoi la vie n'est pas résolue il sera impossible, au croyant, de s'expliquer l'existence du mal et de la malversation.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 21:23

 

PROPOSITION D’EXESEGE

 

    UN DESTIN DE VIE          

 

   L’ADORATION

 

   L’EXEGESE

 

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بسم الله الرحمان الرحيم

 

                                                                                                       UN DESTIN DE VIE 

 

Je ne viens pas dire où amener quelque chose de nouveau mais plutôt inviter à réfléchir sur certains aspects des choses sur lesquels on ne porte pas toujours notre attention et qui pourtant sont d’une importance capitale.

 

Pour aborder ce sujet qui paraît à première vue très simple alors qu’au fond regroupe la totalité du coran et même de l’univers, il faut un plan précis pour faciliter sa suivie et sa compréhension.

 

L’étude sera centrée sur les points suivants :

 

_ L’être humain

 

_ L’adoration

 

_ L’épreuve

 

L’ETRE HUMAIN

 

Tout au début de la révélation du coran, l’ange Jibril (A.S) est apparu au prophète (S.A.S) et lui a transmis les cinq premiers versets de la sourate Alaq S.96. Deux de ces versets parlent de l’être humain : 

 

L’un traite de sa création (Alaq S. 96, V.2)

 

« Qui a crée l’homme d’une adhérence »

 

Et l’autre, de son enseignement de son instruction (Alaq S. 96, V.5)

 

« A enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas »

 

Et c’est à sa cinquième visite que l’ange Jibril (A.S) lui a révélé le reste de la sourate en commençant par le sixième verset qui parle du caractère de l’être humain ; donc de son éducation (Alaq S.96, V.6)

 

« Prenez  garde ! Vraiment l’homme devient rebelle »

 

Et tout ceci fait parti de la première sourate du Coran révélée. Au lieu d’en venir directement à l’essentiel de Son message, Dieu commence par nous dispenser une leçon de biologie, de sociologie et de psychologie.  S’Il a choisi d’évoquer d’abord ces trois aspects spécifiques de l’être humain, c’est surement pour nous souligner combien il est important qu’on commence par chercher à approfondir notre connaissance de nous même avant tout. Les études peuvent bien permettre de cerner le fonctionnement de notre organisme. Et surtout il faut qu’on s’instruise car la révélation du coran commence par le mot ‘’Lis’’ qui fait appel à l’écriture. Lire signifie traduire une expression écrite en expression orale (en prononçant les mots ou non). Dieu nous apprend  qu’Il a commencé  par mettre tout son projet en écrit et en plan avant de passer à la création.  « Qui a enseigné par la plume » (Alaq S.96, V.4). « N’eut-été une prescription préalable de Dieu… » (Anfa’l S.8, V.68). « Le nombre de mois auprès de Dieu est de 12 (mois) dans la prescription de Dieu, le jour où Il créa les cieux et la terre. » (Tawba S.9, V.36). « …il n’échappe à ton seigneur ni le poids d’un atome sur terre ou dans le ciel, ni d’un poids plus petit ou plus grand qui ne soit déjà inscrit dans un livre évident. » (Younous S.10, V.61).

 

Et ce qu’il faut comprendre par le verset « A enseigné a l’homme ce qu’il ne savait pas. » (Alaq S.96, V.5) ; c’est qu’Il a doté l’être humain de la fonction du sens de recherche et de l’envie de connaitre, de découvrir. Nous sommes la seule espèce sur terre à pouvoir faire des recherches, à collecter des informations, des connaissances, Les transcrire et à se les transmettre de génération à génération et  à faire évoluer ainsi le genre humain en connaissance et en capacité.

 

 Et Dieu dit : « (Voici) un livre béni que nous avons fait descendre vers toi afin qu’ils méditent sur ses verstes et que les doués d’intelligence réfléchissent. » (Sàd S.38, V.29). Méditer consiste à soumettre à un examen intérieur. Et réfléchir mène au raisonnement qui est un enchainement de propositions pour arriver à une démonstration.     

 

En se référant sur les deux versets suivants :

 

« Je n’ai créé les Djinns et les Humains que pour qu’ils m’adorent » (Az-zàryati S.51, V.56)

 

« C’est Lui qui a créé la mort et la vie pour vous éprouver…lequel d’entre vous est meilleur en œuvre » (Moulk S.67, V.2), on se retrouve devant une confusion totale sur la finalité de notre création.

 

Est-ce pour une adoration perpétuelle où une épreuve sans fin ? Ou bien les deux à la foi en complémentarité ?

 

Je croix qu’il faut revenir à la décision de la création de l’être humain pour avoir plus d’éléments.

 

Dieu dit « Je vais établir sur terre un vicaire ’’Khalîfa’’…  (Baqara S.2, V.30)

 

La réplique des anges montre que nous ne sommes pas les premiers êtres investis de cette mission de ‘’ Khalîfa ‘’.  « Ils dirent : Vas-tu y désigner un qui y mettra le désordre y répandra le sang… » (Baqara S.2, V.30). Cela veut dire qu’il ya eu d’autres créatures qui ont joué sur terre le rôle de vicaire ‘’ Khalîfa ‘’ avant nous et qui n’ont fait qu’y mettre le désordre et y répandre le sang. Et Dieu fait comprendre aux anges que les êtres humains qu’Il va créer, cette fois-ci, auront, en plus de la fonction de sanctifier et de glorifier Dieu, que les anges possèdent, le pouvoir de nommer les choses et les êtres. (Baqara S.2, V.31) « Et Il apprit à Adam les noms (de toute chose) », cela ne veut pas dire qu’Il a pris Adam à l’écart des anges et lui a soufflé les noms ; mais c’est plutôt une fonction que Dieu a intégré à notre constitution, qui nous permet de donner un nom à tout ce qu’on découvre. Et le fait que les noms diffèrent selon les langues conforte cette thèse. Cette fonction fait défaut aux anges qui  ne savent que ce qu’on leur apprend ou qui s’est déjà  passé. (Baqara S.2, V. 32)  « Ils (les anges) dirent : Gloire à Toi !nous n’avons de connaissance que ce que tu nous a appris ; certes c’est Toi l’Omniscient le Sage ». Par contre ils ne savent pas désobéir et  exécutent  exactement les ordres; incapables de faire autrement. (At-tahrîm S.66, V.6).

 

Cela devient plus compliqué encore car un nouveau élément apparaît : la mission de ‘’ Khalîfa ‘’.
http://LE BUTDonc la question qui se pose est : sommes-nous créés pour une adoration perpétuelle, une épreuve sans fin ou pour une mission de ‘’ Khalîfa’’ sur terre ? Ou bien les trois, ensemble ? Ce n’est pas une  question de contradiction mais plutôt des éléments d’étude qui donnent des aspects différents du même sujet. Et il faut les prendre tous en compte pour mieux comprendre et élucider, le mieux possible, la raison de notre création (le but).

 

Depuis sa création dans les cieux l’homme était destiné à vivre sur terre mais Dieu le plaça d’abord au paradis et le fait ensuite descendre sur terre après sa désobéissance. Il lui promet le paradis qu’il connait pour y avoir séjourné s’il suit les commandements : L’adoration.

 

 Ainsi, la terre devient pour l’être humain un lieu de transition pour faire ses preuves. Son passage au paradis l’a mis face à son imperfection mais, lui a permis aussi de connaitre la valeur de la promesse. Une étape qui est aussi très importante dans sa constitution, car Dieu stimule en lui le sentiment de culpabilité qui pousse à se remettre en question. C’est très important parce qu’il inhibe l’orgueil, qui est un mal, et permet ainsi d’aller de l’avant, d’évoluer. (C’est une fonction qui fait défaut à Satan.) Et Dieu lui inspire la formule de  demande  de pardon. brams6c@hotmail.com 

 

L’ADORATION

 

Dieu se suffit en Lui-même et donc l’adoration qu’on Lui voue n’a d’importance et de valeur que pour nous même. « Quiconque fait une bonne œuvre, c’est pour son bien ; et quiconque fait le mal, le fait à ses dépends. Ton Seigneur n’est point, cependant,  injuste envers ses serviteurs ». (Foussilat S.41, V.46).

 

 De ce fait, on doit comprendre que c’est dans l’adoration qu’on se fait devenir comme il se doit pour avoir le paradis. Vue sous cet angle, en quoi  consisterait l’adoration ?

 

Le croyant sur terre est quelqu’un qui s’est inscrit dans un centre de formation qui a pour but de préparer l’homme à devenir comme il se doit pour avoir le paradis. C'est-à-dire l’exercice de la croyance et de la bienfaisance.

 

La première étape est la croyance. Et il ne suffit pas de dire  ‘’  je croix ‘’ pour être croyant. Il faut que se soit vrai et sincère.

 

Croire c’est accepter les commandements et y obéir (suivre les préceptes et s’éloigner des interdits) ; Croire C’est aussi et même d’abord chercher à être convaincu de l’existence de Dieu par la contemplation, L’observation, la réflexion, la méditation ; mais aussi les études et les recherches scientifiques (astraunomie, biologie, physique, chimie, mathématique, météorologie etc.). Comme Dieu nous le dit dans le Coran « Certes dans la création des cieux et de la terre, dans l’alternance de la nuit et du jour, dans le navire qui vogue en mer chargé de choses profitables aux gens, dans l’eau que Dieu fait descendre du ciel, par laquelle Il rend la vie à la terre une fois morte et y répand des bêtes de toute espèce, dans la variation des vents , et dans les nuages soumis entre ciel et terre, en tout cela il y a des signes pour un peuple qui raisonne. » (Baqara S.2, V.164). Raisonner veut dire chercher à connaitre à comprendre, à se poser les questions : Comment ? Quant? Pourquoi ? Où ? Etc. Et à trouver des réponses. Donc c’est à l étude de la création  de tous ces phénomènes que Dieu nous invite dans ce verset. Et Il ajoute : « …Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent Dieu… » (Fàtir S.35, V.28). Ceci est la preuve du caractère impératif de la recherche du savoir pour celui qui se dit croyant. Et surtout, on ne peut pas adorer Dieu dans l’ignorance.  

 

« Pour vous, Il a assujetti la nuit et le jour ; le soleil et la lune. Et à son ordre sont assujetties les étoiles. Il y a des signes pour des gens qui raisonnent. » (An-nahl S.16, V.12). Et assujettir veut dire ranger sous la domination, soumettre. Dieu nous désigne comme vicaire ‘’Khalîfa’’ sur terre. Le mot ‘’khalîfatann ‘’ n’est venu que deux fois dans le coran ; La première se rapporte à David (Sa’d S.38, V.26), et la deuxième pour toute l’humanité. (Baqara S.2, V.30). On peut comprendre par là que nous sommes pour l’univers ce que David était pour son peuple.  « …et fait de l’eau toute chose vivante… » (Al-anbyâ S.21, V.30). L’eau est la source de toute vie. Ces versets viennent conforter l’importance des études scientifiques, les recherches, et la quête du savoir.

 

Et Dieu dit « …et de chaque espèce de fruit Il établit les deux éléments de couple… » (Ar-ra’d S.13, V.3). Ce verset constitue en soi une donnée en biologie qui  mettait le monde musulman en avance de quatorze siècles sur les botanistes actuels, et c’est pareil dans tous les autres domaines des sciences. Dieu dit aussi «Avant vous, certes, beaucoup d’événements ce sont passés, or, parcourez la terre et voyez ce qu’il est advenu de ceux qui traitaient de menteurs. ». (Al-imrân S.3, V.137). Ici, Il nous incite à l’archéologie. « …Parcourez donc la terre et regardez quelle fut la fin de ceux qui traitaient de menteurs. » (An-nahl S.16, V.36). « Dis, parcourez la terre et voyez comment Il a commencé la création » (Al-ankaboût 29, V20). Ce dernier verset me parait plus précis car il incite à une recherche accentuée dans tous les domaines.   

 

 Croire  c’est aussi faire le bien ; cela consiste à régir de la meilleure manière son rapport avec Dieu, avec sa propre personne et avec les autres y compris la nature.

 

Pour ce qui est de la relation avec Dieu, il faut sa savoir qu’Il nous voit en permanence et qu’en plus Il connait jusqu’aux plus infimes secrets de notre pensée non exprimée, parce que directement connecté à chacun d’entre nous, comme Il nous le dit dans le coran «Nous avons effectivement crée l’homme et nous savons ce que son âme lui suggère et nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire. »  (Qâf S.50, V.16).Et  je croix que les djinns l’ont compris avant nous car ils le disent dans le coran « Nous pensons bien que nous ne saurions jamais réduire Dieu à l’impuissance sur terre et que nous ne saurions jamais Le réduire à l’impuissance en nous enfuyant. » (Al-jinn S.72, V.12).Pas d’échappatoire, il faut seulement croire avec sincérité et se mettre à fond dans la suivie des commandements. Quand on est tenu à l’œil par une puissance extrême et qu’elle  donne des commandements, la seule chance d’en sortir c’est d’obéir ; mais avec Dieu cela ne suffit pas, car  on n’a pas le total contrôle de notre propre vouloir. Et c’est bien ainsi, car cela évite l’excès de confiance en soi qui peut mener à l’égoïsme. C’est précisé à deux reprise dans le coran « Cependant, vous ne saurez vouloir, à moins que Dieu  veuille, Dieu est omniscient et sage » (Al-insân S.76, V.30) ; et « Mais vous ne pouvez vouloir que si Dieu veut, Lui le seigneur de l’univers » (At-takwîr S.81, V.29). On dira que tout cela est ambigu, mais c’est plutôt qu’il y a des balisages pour prévenir à tout faux-semblant  et excès. Tout ceci prouve que, savoir qui on est et comment fonctionne notre organisme est une chose essentiel pour savoir comment on doit se comporter et mieux comprendre ce que Dieu attend de nous. «  Que l’homme considère donc de quoi il a été créé » (At-târiq S.86, V.5).

 

La deuxième étape c’est la bienfaisance. C’est ce qui valorise l’adoration ; et ainsi, dans le coran, souvent la citation « ceux qui croient » est suivi de « et qui font le bien ». Donc il ne suffit pas de croire mais faire le bien aussi. Il faut souligner que, pour que les bienfaisances soient prises en compte il faut être croyant. Le bien et le mal sont bien distincts mais on doit faire attention entre la bonne intention et la mauvaise action. Ce qui est surtout à retenir c’est que le bien qu’on fait rentre dans le cadre de la formation de notre propre personne pour devenir bien faisant du moins meilleur que ce qu’on a été et qu’on doit continuer sur cette lancée pour se performer.

 

Le bien qu’on fait doit être désintéressé avec pour seul but d’avoir comme attribut : le bienfaisant. Il faut bien comprendre qu’une simple salutation, enlever une épine sur la voie, accueillir avec sourire un visiteur, toute ses petites actions sont de la bienfaisance mais aussi se retenir de faire du tord ou à dire du mal  à autrui. Il faut aussi et surtout s’éloigner des grands péchés. L’adultère est un grand péché mais le fait de parler sur le dos des gens, la médisance et le fait d’épier sont encore plus grave car Dieu les compare avec le fait de manger la chaire du cadavre d’un membre de sa propre famille. (Al-houjourât S.49, V.12).

 

Il faut entretenir le rapport de bon voisinage même si vous n’êtes pas de même croyance. (Al-moumtahana S.60, V.8) « Dieu ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures ; car Dieu aime les équitables ». « …Et que la haine envers un peuple ne vous incite pas à être injuste» (Al-mâida S.5, V.8). Il faut aussi donner de son bien, de sa force et de son savoir, dans la limite du raisonnable et ne pas porter atteinte aux biens, à la personne et au moral à autrui. Il faut avoir un bon rapport avec la nature et chercher à comprendre le lien entre sa vitalité et la notre ; utiliser ses ressources tout en les développant et en les préservant. Tout ce que l’on fait de bien et tout ce que l’on évite de mal ce n’est pas pour que les gens le sachent mais pour performer sa propre manière d’être. On n’oublie surtout pas de recourir à Dieu pour nous facilité les bons œuvres et aussi pour nous préserver des mauvaises actions. C’est dans ce réflexe que se trouve le secret de la réussite dans les épreuves. brams6c@hotmail.com 

 

L’EPREUVE

 

La croyance, consistant à former l’être humain à devenir  bien-pensant, bienfaisant et bienveillant (développer le bien-être de la personne) ; chacun verra son organisme et son être soumis à des séries de contraintes utiles, de libertés nécessaires et d’épreuves.

 

 Dieu nous le précise dans le Coran « est-ce que les gens pensent qu’on les laissera dire (je croix) sans les éprouver. »(An’kabout S.29, V.2)  Ce qui est intéressant à savoir, c’est que pour chaque individu, il y a des séries de programmes préconçues d’épreuves. Certains sont d’ordre psychologique,  émotionnelle, comportementale, caractérielle. (La perte d’un être cher ou d’un bien précieux, par ex.); et d’autres qui sont plutôt événementielle et circonstancielle. (Ex : L’honnêteté). Le Coran le dit dans les versets suivants «Et l’âme et celui qui l’a harmonieusement façonnée, et lui a inculqué son immoralité de même que sa piété. » (Ach-chams S.91, V.7 et 8).  « Très certainement, nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de bien, de personnes et de fruits. Et fais bonne annonce aux endurants. » (Baqara S.2, V.155). « …nous les avons éprouvés par les biens et par les maux, peut être reviendraient-ils » (Ahraf S.7, V.168). « Nul malheur n’atteint la terre ni votre personne qui ne soit inscrit dans un livre avant que nous l’ayons crée ; et cela est certes facile à Dieu. » (Al-hadid S.57, V.22).

 

Pour ce qui est de l’âme, si on sent qu’il y a un mauvais penchant en elle, notre devoir n’est pas de le laisser nous envahir, nous dominer ; mais de le combattre, lui résister. C’est ainsi qu’on affronte l’épreuve. Savoir tout cela est très utile à l’être humain qui doit engager sa responsabilité et assumer le choix de comportement et de réaction qu’il aura dans ces épreuves.  « A réussi, certes, celui qui la purifie (l’âme) ; et est perdu, certes, celui  qui la corrompt. » (Ach-chams S.91, V.9 et 10). C’est pourquoi, il est non seulement important mais essentiel de connaître et de comprendre tout cela pour bien être en conformité avec sa religion.

 

On ne fait rien pour Dieu ; tout ce qu’on fait est soit pour nous (si c’est du bien), soit contre nous (si c’est du mal).Mais Dieu garde son rôle de facilitateur, de réformateur, de guide, pour ne citer que cela.  « Celui qui donne et craint, et déclare véridique la plus belle récompense, nous lui faciliterons la voie au plus grand bonheur. Et quand à celui qui est avare, se dispense de l’adoration et traite de mensonge la plus belle récompense, Nous lui faciliterons la voie de la plus grande difficulté. » (Al-layl S.92, V.de 5 à 10). « …En vérité Dieu ne change pas l’état d’un peuple tant que les (individus qui le composent) ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes… » (Ar-ra’d S.13, V.11). « Il guide qui Il veut vers le droit chemin » (Baqara S.2, V.142). 

 

Il faut toujours recourir à Dieu pour qu’Il nous facilite tout ce que nous entreprenons, et aussi pour être réformé dans notre for intérieur de même que pour être bien guidé. Tout l’univers nous est assujetti pour qu’on le scrute en totalité et  minutieusement du plus petit au plus grand élément. Avec la fonction de nommer les choses que Dieu nous à doter à l’exclusion des autres créatures et notre langage articulé et les capacités énormes de notre cerveau à analyser, réfléchir, méditer, rechercher, mémoriser, comprendre, calculer, déduire et interpréter; on est appelé à étudier la nature,  exploiter, ses forces, ses énergies, ses richesses, à les dompter, les maitriser, les utiliser, aussi et surtout les développer, les protéger et les préserver. Dieu nous dit dans le coran « Ne voyez-vous pas que Dieu vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de ses  bienfaits apparents et cachés… » (Luqman S.31, V.20).

 

Ceux qui sont cachés c’est à nous de les découvrir par la recherche par la science de n’importe quel ordre que se soit. Puisqu’on n’a pas su utiliser les indices du Coran pour anticiper sur les découvertes et les sciences en générale, Dieu en donne la connaissance à d’autre qui n’ont pas ces indices  et on se contentera de dire que c’est révélé dans le Coran il y a quatorze siècles. Donc c’est l’humanité tout entière qui est en retard dans son évolution parce que nous n’avons pas su détecter et utiliser à temps les indices (signes ou versets). (Ar-roûm 30, V41) « La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains ; afin que Dieu leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont œuvré, peut être reviendront-ils. » 

 

 Cela Fait 14 siècles qu’on a reçu le message par lequel Dieu dit nous avoir assujetti la nature, si on avait compris et déclenché depuis lors une politique de sa préservation et de sa protection à l’échelle mondiale ,on n’en serait pas là en ce moment. De la bonne santé de la nature dépend la survie de l’humanité.

 

Voilà la religion. Les cinq piliers y représentent la condition principale d’adhésion, (comme une sorte de carte de membre) celui qui les respecte est dedans et celui qui les délaisse en est sorti. Mais bâtir le meilleur des mondes est notre mission et notre épreuve. brams6c@hotmail.com 

 

وصل الله على  سيدنا محمد وسلم

 

                                Mr. Cissé K. Ibrahim

 

                                                                                                                                                        L’EXEGESE

 

Les références :

 

Le Coran comporte diverses particularités qu’il faut nécessairement savoir identifier. On distingue des versets circonstanciels qui sont spécifiques à des phénomènes qui se produisent au moment de leur révélation. Il ya aussi des versets qui ont un caractère purement historique et donc, viennent relater des faits passés ; et les récits peuvent contenir des obligations et/ou des interdictions qui ont fini par être abrogées. Donc il faut savoir établir, dans l’ordre chronologique des révélations, les versets qui parlent d’un même sujet, afin de distinguer lequel reste en vigueur. Dans chaque catégorie, on tire des enseignements divers et importants. On y trouve, bien sure, des recommandations et des interdits universels et aussi des instructions sur des actes et comportements liés à nos devoirs sur terre. Pour faire une bonne étude de texte il faut pouvoir prendre en considération tous ces aspects. Ceci nous évite de tomber dans la grave erreur d’interdire ce qui ne l’est pas ou plus. Dieu dit (Al-Mâida ; V.87) : ‘’Ô les croyants, ne déclarez pas illicites les bonnes choses que Dieu vous a rendues licites. Et ne transgressez pas ; Dieu, en vérité, n’aime pas les transgresseurs’’; et (Yunus ; V.59) : ‘’Que dites-vous de ce que Dieu a fait descendre pour vous comme subsistance et dont vous avez fait des choses licites et des choses interdites. Dis! Est-ce Dieu qui vous l’a permis ? Ou bien forgez-vous des mensonges contre Dieu ?’’; et aussi (An-Nahl ; V.116) : ‘’Et ne dites pas conformément aux mensonges proférés par vos langues : ceci est licite et cela est illicite pour forger le mensonge contre Dieu. Certes, ceux qui forgent le mensonge contre Dieu ne réussiront pas’’. Les deux dernières phrases du verset 59 de la sourate Yunus ‘’Dis! Est-ce Dieu qui vous l’a permis ? Ou bien forgez-vous des mensonges contre Dieu ?’’, nous amène à comprendre que c’est Dieu seul qui interdit et qu’on doit s’en limiter là.   

 

Tous les versets au sens ambigu ont leur explication dans le coran. C’est la raison pour laquelle, il est nécessaire de considérer tout le coran pour l’interprétation de chaque sujet. Dieu n’a pas constitué le coran  par regroupement de sujets distincts. Les versets qui traitent d’un même thème se retrouvent dispersés un peu partout dans le coran. Il faut, donc, le lire en entier, prélever tous les versets qui concernent le sujet en question et les classer selon l’ordre chronologique afin de pouvoir procéder à l’étude et à l’interprétation.  Et on se sent incité à faire travailler nos méninges, nos  neurones en faisant des recherches; ce qui constitue un très grand moyen de développement de notre cerveau et de nos capacités intellectuelles. Si les musulmans se permettent d’interpréter le coran à partir d’un seul, ou d’un groupe de versets sans études au préalable, ils permettent, ainsi, aux détracteurs de l’islam et aux personnes mal intentionnées de faire de même, dans un but néfaste. C’est ce qui fait que certains gens ressentent de la peur et de la méfiance vis-à-vis de l’islam, eu égard à la mauvaise interprétation qu’ils ont reçue du coran. C’est pourquoi, il ne suffit pas de lire le coran pour se permettre de l’interpréter. Il faut une étude approfondie, avec des connaissances en analyse logique et grammaticale et une aptitude à l’étude de texte (contexte et historique). Il faut avoir de l’entendement, savoir saisir les sens cachés, savoir déduire, et avoir le discernement, qui est, par ailleurs, un don de Dieu, qui n’est malheureusement pas à la portée de tout le monde.  C’est ce que Dieu nous recommande dans beaucoup de verset. (Sâd ; V.29) : ‘’Un livre béni que nous avons fait descendre vers toi, afin qu’ils méditent sur ses versets et que les doués d’intelligences réfléchissent’’. Le monopole des bonnes idées n’appartient à personne. Le prophète (P.S) a su faire la différence entre sa pensée personnelle et la révélation et il acceptait même de laisser ses propres idées au profit de celles des autres quand elles étaient meilleures. Lui qui est l’envoyé, s’il a des opinions susceptibles de modifications, cela veut dire que tous ceux qui l’ont suivi, et nous compris, n’avons que des idées discutables. Nous pouvons avoir une idée qui convient aujourd’hui, mais qui pourra se révéler obsolète ou autrement, dans un autre temps, lieu ou circonstance. Ainsi, tout texte ou livre en dehors des révélations divines et des paroles des envoyés, peut être discuté voir corrigé, amélioré, modifié, complété ou adapté. Il en va de même pour la compréhension et l’interprétation des livres saints, tant que l’idée est personnelle, et n’engage que la responsabilité de l’auteur. Et Dieu dit : ’’Au dessus de chaque savant il ya un savant plus doué’’ (sourate Youssouf, V.76). C’est ce qui assure l’évolution de l’espèce humaine : le développement de son cerveau, ses capacités intellectuelles et aussi le progrès. Pas de vérité absolue ou compréhension ultime. Le but est d’inciter les gens à méditer et lire le coran autrement qu’une lecture simple, mais plutôt, le décortiquer, chercher le sens profond. De toute façon, on ne finira jamais d’interpréter le coran et d’avoir de nouvelles visions, compréhensions et explications ; car, comme Dieu nous le dit (Al-Kahf ; V.109) ‘’Dis! Si la mer était une encre (pour écrire) les paroles de mon Seigneur, certes la mer s’épuiserait avant que ne soient épuisées les paroles de mon Seigneur, quand même nous lui apporterions son équivalent comme renfort’’. Et (Luqmân; V.27) dit la même chose. En ce qui concerne les interprétations du coran, on en a plus de soixante (60) qui sont répertoriés. Il va du tafsir de Al-Moudjâhid, qui date de l’an 104 de l’hégire ; jusqu’aux tafsirs les plus récents  tel que celui de Al-Mawdoûdi. Ce sont de merveilleux ouvrages qui ne font que se renforcer, s’améliorer et/ou se compléter. Ce sont des interprétations par verset et constituent une aide précieuse pour étudier le coran par thème (par sujet). Ce qui est sûre, c’est que, s’ils étaient restés en vie, ces éminents savants allaient continuer à étudier le coran, à mieux le comprendre et donc à améliorer, modifier, rectifier et voir même changer certaines interprétations, compte tenu des nouvelles compréhensions qu’ils auront eues. Le prophète (S&P) nous rapporte que Dieu dit de le connaitre avant de L’adorer. La connaissance de Dieu commence par la connaissance de soi même d’abord. Nous nous connaissons beaucoup mieux maintenant qu’avant et surement moins que demain. Et mieux on se connaitra et la nature aussi mieux on connaitra Dieu et Son message. Dans ce contexte, il ne s’agit pas de foi, mais de connaissance et de compréhension des rapports. Les vaillants compagnons du prophète (S&P) et les gens d’après avaient une foi inégalable et incomparable avec celle des gens actuel. Nous avons actuellement une capacité de compréhension, des techniques et des outils plus développés et sophistiqués qu’avant. Et ceci nous permet de faire des études et analyses nous amenant à comprendre beaucoup de choses et phénomènes, mieux qu’avant. Ce qui est sûre, c’est que, Mujâhid, Ibn Kathîr et autres grands savants qui ont fait des essais d’interprétations du coran, s’ils continuaient à vivre jusqu’à nos jours, ils ne cesseraient d’étudier le coran et y trouveront surement des connaissances qu’ils n’avaient pas, et qui pourront les amener à améliorer, modifier, corriger, rectifier, voir supprimer ou changer certaines de leurs interprétations. Et ainsi de suite.  On sait que Dieu n’est pas magicien et n’aime pas la magie. Lorsqu’on considère le dire de Dieu dans le verset 82 de la sourate Yâsîn ‘’Quand Il veut quelque chose, son commandement consiste à lui dire « Soit » et c’est’’. Le mot ‘’lui’’, dans la phrase, nous amène à comprendre que Dieu a, au préalable, créé dans l’immensité de sa science une forme extraordinaire de système d’exploitation de l’univers, avec une fonction de commande vocale, du niveau du plus petit élément aux gigantesques créations ; et aussi une connexion à chaque particule et élément de la nature. Il nous dit ainsi ‘’Dieu efface et confirme ce qu’Il veut et l’écriture primordiale est auprès de Lui’’ (Ar-Ra’d; V.39). (On peut entendre par là: CARTE MERE et SYSTEME D’EXPLOITATION). C’est ainsi que se présente la prédestination. Et Dieu dit aussi ‘’Nous somme plus proche de lui que sa veine jugulaire’’ (Qaf; V.16). (SYSTEME DE CONNECTION). On comprend mieux que la fin du monde ne sera l’œuvre d’aucune catastrophe naturelle, mais d’une seule commande vocale à un système ainsi préconçu, comme le fait d’éteindre son ordinateur ou la lumière des lampes par commande vocale. Dieu dit ‘’C’est à Dieu qu’appartient l’inconnaissable des cieux et de la terre. Et l’ordre (concernant) l’Heure ne sera que comme un clin d’œil ou plus bref encore. Car Dieu est Omnipotent’’ (An-Nahl ; V.77). Une telle rapidité ou brièveté d’action ne peut, en aucun cas, découler d’une catastrophe naturelle. Ceci change complètement les concepts qu’on a, jusqu’à présent, de la création de l’univers, et de son évolution. Au début, il n’existait aucun système. Il a fallu en concevoir et les établir avant les processus de mise en œuvre. Tout, dans l’univers, est soumis à une loi (système) prédéfinie. Dieu le dit ainsi ‘’Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un livre avant que nous ne l’ayons créé ; et ceci est certes facile à Dieu’’. (Al-Hadîd; V.22). Le système et la loi auxquels sont soumis la nature et les éléments qui la composent sont créés et établis au préalable. Dieu agit et interfère sur le système et dans les créatures comme et quand Il veut. (Ar-Ra’d; V.39) : ‘’Dieu efface ou confirme ce qu’Il veut et l’écriture primordiale est auprès de Lui.’’ Le fait de lier le commandement à l’écriture montre qu’il s’agit de langage système. Le système réagit selon le programme pour lequel il a été conçu ; avec toujours la possibilité, pour l’initiateur du système, de laisser le programme suivre son cour, de l’effacer ou de le modifier. Il a créé tout le système qui doit régir la création, le fonctionnement, le développement et l’évolution de l’univers. Il s’est ensuite établi sur son trône, d’où Il exerce son commandement, par commandes vocales (très simple pour Lui): (Yûnus ; V.3) ‘’Votre seigneur est Dieu qui créa les cieux et la terre en six jour, puis S’est établir sur le trône, administrant toute chose…’’.     

 

Si on prend en compte le nombre de fois que Dieu dit nous avoir assujetti les cieux et la terre et tout ce qui est entre les deux, et le fait de nous répéter aussi qu’l n’aime pas le désordre, et par le verset suivant « La corruption est apparu sur terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains : afin que (Dieu) leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont œuvré ; peut être reviendront-ils » (Ar-roûm 30, V.41), on doit comprendre qu’on a comme mission de bien gérer l’univers. Le désordre que Dieu nous défend de commettre n’est pas seulement d’ordre idéologique et spirituel, mais, aussi, sociologique et écologique. L’unique manière de pouvoir mener à bien une gestion, c’est d’en connaitre et maitriser les rouages. Une bonne connaissance en géologie, par exemple, aurait pu éviter la construction d’habitations dans des zones inondables, sur des terrains à sous-sol très instable, sur des espaces situés au niveau des jonctions des plaques tectoniques, sur le mauvais côté d’un volcan et j’en passe. Dieu dit qu’on peut se guider par les étoiles sans nous dire comment, et il a fallu développer cette science, apprendre la cartographie du ciel pour savoir bien s’y prendre. L’extinction des espèces végétales et animales, forestières et aquatiques dues à la surpêche, la chasse, la déforestation entre autre, ne peut être évitée que par la science et les études. La science est surtout un moyen de comprendre le mécanisme des phénomènes, des éléments et leur interdépendance. Quand je vois les diverses organismes scientifiques qui œuvrent pour la protection de certaines espèces, des forêts, de la réintroduction de certains espèces dans des milieux, où elles ont disparu, et où elles peuvent jouer un rôle, et mènent ainsi des actions positives pour la rééquilibration de l’écosystème et de la biodiversité ; je me dis, en pensant aux multiples versets dans lesquels Dieu nous assujettit tous les éléments de la nature : c’est nous qui en avons la mission divine et c’est eux qui l’ont comprise, en tant que nécessité, et qui sont entrain de l’accomplir.                                                                                                                                                               La science a pour but l’étude et la compréhension de l’univers et de ses phénomènes inhérents. Et les connaissances scientifiques sont indispensables pour savoir comment vivre dans cet univers sans y semer le désordre, comme nous l’ordonne Dieu. C’est par la science de la gestion que le prophète Youssouf (P) a géré la crise alimentaire de son époque qui a duré sept ans. La science sans la lumière du Coran manque de direction, d’orientation ; et le Coran ne peut être bien interprété que dans la science. Ils sont tout simplement indissociables. Dans le grand labyrinthe de la recherche  scientifique, c’est le coran qui indique quand est-ce qu’il faut aller à gauche, à droite ou avancer tout droit.  Quand on parle de religion et de science, certain s’interposent. C’est qu’ils n’ont pas fait attention aux nombreux passages du Coran qu’on n’aurait pas pu comprendre sans l’apport de la science et aussi l’incitation de Dieu pour la recherche de la connaissance. On a que deux choix à faire ; c’est soit vivre comme les hommes primitifs ou évoluer. Et, qui dit « évolution » dit « science ». Et il y a certainement beaucoup d’énigmes à élucider par rapport à cela. Dieu nous incite à la recherche, compte tenu du nombre de versets qui en fait allusion. Il y a aussi, si on y réfléchi bien, le caractère inimitable de la révélation du Coran. Dieu choisit de commencer par nous communiquer les 19 premiers mots de la sourate ‘’Alaq’’ qui est à la position 19 en partant du bas du Coran (c'est-à-dire de la sourate ‘’An-Nâs’’). Les 19 mots se composent de 4 fois 19 lettres (76) ; et le reste de la sourate a été révélé après la descente de la seule  sourate ‘’Al-mouddaththir’’ qui contient le mot ‘’dix neuf’’. La révélation s’est interrompue au mot ‘’dix neuf’’ pour aller compléter à 19 versets la première sourate ‘’Alaq’’. Cela fait un peu trop de coïncidences, je croix, pour ne pas attiser notre curiosité. (La découverte du mystère du chiffre 19 vient de Khalifa Rachid. Voir dans internet). Il ya aussi la double orthographe du mot «Bastata’n», (Baqara ; V.247 et Al-Arâf; V.69). Un même mot, qui a la même signification mais qui s’écrit différemment. La question de l’existence de Dieu n’est plus la principale qui se pose mais celle de savoir ce qu’Il attend de nous, le but de notre création. Même si on ne peut pas le déceler, il nous est nécessaire d’en saisir les grandes lignes pour savoir à quoi s’en tenir. Dans la génétique on peut arriver à expliquer beaucoup de chose sur l’homme. Dieu nous fait comprendre qu’Il a créé les nouvelles créations à partir des précédentes. « Comme Il vous a créé d’une descendance d’un autre peuple. » (Al-an’âm S.6 ; V.133). On comprend que la multiplicité et la diversité des espèces sont plus dues à une manipulation génétique qu’une mutation; sans que l’un n’exclu l’autre. Il y a de la mutation évolutive mais aussi de la manipulation, il faut savoir les distinguées. Les organes susceptibles à la mutation ont été génétiquement prédisposés ainsi et sont favorisés par le milieu et les conditions de vie. Dieu nous donne en détaille les étapes de la création de l’être humain. (Sourate Al-mu’minûn 23 ; V.13 et suivants). Il nous explique l’extraction de la cellule à partir de l’argile, de sa manipulation, de sa culture et de sa formation, en tant que premier être humain (Sajda S.32 ; V.7), et (Sâd S.38 ; V.75). Et pour ce qui est de la création de notre plus proche ancêtre Adam, Dieu délimite son époque par la dotation de langage articulé, de la reconnaissance des fautes et défauts, du sentiment de culpabilité et de regret, entre autre (Baqara S.2 ; V.30 et suite). Et aussi le complexe de la nudité. Les premiers êtres humains n’étaient pas conscients de leur nudité, n’avaient pas un langage articulé tel qu’on le connait actuellement et n’avaient pas maitrisé le feu alors que Adam et Eve, si. Et Dieu nous précise ses actions manuelles dans les deux versets suivants : (Sâd; V.75) ‘’Dieu lui dit: Ô Iblîs, qui t’a empêché de te prosterner devant ce que j’ai créé de mes mains?...’’, et (Yâsîn; V.71) ‘’Ne voient-ils donc pas que, parmi ce que nos mais ont fait, Nous leur avons créé des bestiaux dont ils sont propriétaires.’’ brams6c@hotmail.com             

 

Dieu nous dit dans le Coran que les croyants ont trop tendance à interdire beaucoup de choses et faits qui ne le sont nullement, sans aucune preuve. Et on se retrouve ainsi privé de connaissances et d’éléments qui auraient pu jouer un rôle important dans notre développement et notre épanouissement. Bon nombre de fois, Dieu nous dit de ne pas semer le désordre dans l’univers. Il nous apprend que les anciens peuples ont eu à goûter aux conséquences de leurs œuvres. Il en ressort qu’on doit non seulement faire des recherches archéologiques pour savoir quel impact a eu le mode de vie de nos devanciers dans l’univers, mais aussi faire des études pour déterminer nos comportements pour le bien être de l’univers. Ce n’est qu’ainsi qu’on peut avoir une prévision dans le long terme. C’est ce que Dieu attend de nous. Sinon, agir à l’aveuglette, se rendre compte des erreurs faites après en avoir subi les conséquences n’est que source de gâchis et de retard et ne doit pas être des pratiques de notre ère. C’est pour cela que Dieu nous renvoi sur la vie des anciens pour y trouver des leçons, des enseignements. Il ne s’agit pas seulement de mécréance ou désobéissance dans la pratique des rituels religieux, comme on a tendance à le penser, mais des comportements par rapport à la nature. Avant d’envisager une action, il faut étudier la manière de s’y prendre, non seulement sans nuisance, mais en préservant et en développant. 

 

Dieu met en notre disposition quatre vingt dix neuf noms qui constituent Ses attributs. L’invocation de chacun de ces attributs amène l’intéressé à développer en lui-même cette qualité (ou attribut). Par exemple celui qui l’invoque par ‘’Yâ Ghafour’’ (Le Pardonneur), doit être lui-même quelqu’un qui pardonne quand on lui fait du tort. Et pour cela, une série d’épreuves pourra s’en suivre dans sa vie, allant des moindres aux très dures, pour déterminer jusqu’où vous savez pardonner. Et ainsi on cultive en soi le sens du pardon. La sincérité aide beaucoup dans le raccourcissement des épreuves. Et c’est ainsi pour chaque Noms de Dieu (Attribut) par lequel vous l’invoquez. De l’adversité découle l’évolution. On gagne, au fil de la persévérance dans les épreuves, en qualité, des attributs qui sont en même temps des Noms (Attributs) de Dieu : Bon, Juste, Généreux, Donneur, Droit, Pardonneur, Sauveur, Savant, Protecteur, Compatissant, Aimant… etc. Savoir ce que l’autre fait, pour le rapporter et le critiquer, ne nous avance à rien et nuit à notre morale. Mais, déceler le mal qui est en nous, dans notre âme, et œuvrer de toutes forces pour l’anéantir ; c’est ce qui peut nous rendre meilleurs. Si l’adoration de Dieu se limitait seulement à la suivie pratique des rituels religieux, notre création ne serait pas utile car il y a déjà les anges qui ne font que cela et même mieux que nous. Donc il faut aussi s’atteler à être bien en œuvre et bâtir le meilleur des mondes. Et c’est dans cet autre chose que  l’on doit se pencher pour comprend notre rôle sur terre. Notre création n’est nullement indispensable à Dieu ; en un mot, on ne Lui sert à rien. Tout ce qu’on fait comme bien n’est que pour nous même. C’est là que l’aumône et les bonnes actions prennent leur véritable sens ; vu que l’on ne peut rien augmenter en Dieu, on se prive, nous même, pour l’amour de Dieu, de nos biens, de notre temps et de notre capacité physique, morale et intellectuelle, au bénéfice d’autrui. Ceci, non plus, n’ajoute rien en Dieu ; mais, prouve la sincérité de notre foi et notre envie de nous améliorer, d’être vertueux.  

 

L’étude de la vie du prophète David est indispensable pour qu’on puisse savoir ce rôle qu’on doit jouer sur terre. Le mot ‘’khalîfatoun’’ n’est cité que deux fois dans le Coran: (Sâd; V.26 et Al-Baqara ; V.30); la première, dans l’ordre de la révélation, se rapporte à David, et la  deuxième, à toute l’humanité. Cela revient à dire que nous sommes pour la planète Terre ce que David a été pour son royaume.

 

ALIMENTS LICITES

 

Dans le « tafsir » exégèse du coran d’Ibn Kathir, on y lit au verset 5 de la sourate Al-Maida :

 

Le prophète (P.S.), rapporte-t-on, avait mangé d’une brebis rôtie offerte par une juive de khaybar. Et on n’a reçu aucun rapport nous disant qu’il a demandé à la juive comment a été tué l’animal.

 

Et toujours dans le même ouvrage d’Ibn Kathir on y trouve :

 

Makhul : Dieu a fait descendre ‘’ne mangez pas de viande sur laquelle n’aura pas été prononcé le nom de Dieu’’ (Al-An’âm; V.121), puis il l’abroge par miséricorde pour les musulmans en disant ‘’Oui de ce jour, vous sont rendus licites les choses bonnes, la nourriture de ceux qui ont reçu le l’écriture avant vous est licite pour vous’’. En abrogeant le premier par le deuxième, Dieu avait rendu licite la nourriture des gens du livre. (Tafsir Ibn Kathir. Al-Mâida; V.5). Et Dieu nous dit dans le coran, sourate Al-A’râf, verset 32 ‘’Qui a interdit la parure de Dieu, qu’Il a produite pour ses serviteurs ainsi que les bonnes nourritures? Dis : Elles sont destinées a ceux qui ont la foi, dans cette vie, et exclusivement à eux au jour de la résurrection. Ainsi exposons- nous clairement les versets pour les gens qui savent’’.

 

Pour ce qui est des produit de la chasse, on lit dans le Tafsir Ibn Kathir (Al-Mâida; V.4), Ibn Abbas : ‘’Quand tu lâches ton animal de proie, tu dis Bismil Lâhi, si tu oubli, il n’y a pas de délit’’. Ce verset recommande la tasmiya quand on s’apprête à manger. Il est dit dans ce verset 4 de la sourate Al-Mâida : ‘’Mangez donc de ce qu’ils (les animaux dressés pour la chasse) capturent pour vous et prononcez dessus le nom de Dieu’’. Le prophète (P.S.), rapporte-t-on, a dit à Umar B. Abou Salama ‘’Prononce le nom de Dieu et mange avec ta main droite, et mange ce qui est près de toi, peut être que vous mangez séparé. Réunissez-vous autour de votre repas et proclamez le nom de Dieu, Il vous bénira.

 

Lorsqu’on classe dans l’ordre chronologique les versets qui parlent des aliments licites et illicites, on trouve que c’est la sourate Al-Mâida qui est en dernier. Et c’est ce qui fait sa primauté sur les autres versets. Néanmoins, le verset 145 de la sourate Al-An’âm donne un résumé détaillé de ce qui est dit sur les aliments ainsi :’’Dis, je ne trouve d’interdit dans ce qui m’a été révélé, à aucun mangeur d’en manger, que la bête (trouvé) morte, ou le sang qu’on a fait couler, ou la chair de porc – car c’est une souillure-ou ce qui par perversité a été sacrifié à autre qu’Allah’’. On comprend par là qu’à part la viande de porc et le sang qu’on fait couler, on peut manger de toute bonne chair tant que l’animal n’a pas été sacrifié pour de idolâtrie. On voit par là que ce n’est nullement la viande crue qui est interdite mais le sang qu’on fait couler. Il faut seulement que la chair soit bonne et digeste. On a les saucisses, par exemple. On n’oubliera pas de dire ‘’Bismil Lah’’ avant de manger. Celui qui fait un sacrifice et qui oublie de prononcer le nom d’Allah, peut ne pas avoir le mérite de sacrifice mais aura sa viande en nourriture. brams6c@hotmail.com

 

LES AUTRES

 

S’il était de règle de tuer tous ceux qui mécroient aucun d’entre nous ne serait là actuellement car on trouve dans la lignée ancestrale de chacun d’entre nous un mécréant dont l’exécution aurait mis fin à sa descendance. Au début de l’islam la pratique des rituels se faisait en cachette. Lorsque les exactions ont commencé, les musulmans les évitaient et avaient fini par s’exiler. Les premiers hôtes des premiers exilés de l’islam sont des chrétiens d’Abyssinie, peuple du Négus (actuelle Ethiopie). Comment peut-on prendre pour ennemis ceux qui nous ont accueilli et protégé lorsqu’on été peu nombreux et pourchassé par son propre peuple. L’islam n’a et ne saura ordonner de faire du mal à des gens qui ne vous ont rien fait et qu’on ne connait même pas. Imaginez-vous, par exemple, entrain de dire à un voisin ; que, parce qu’il est chrétien, juif, polythéiste ou athée, vous le considérez comme un ennemi, et que vous serez prêt à le combattre et même à le tuer ; car c’est ce que vous commande votre religion. Croyez-vous que cela soit sensé, raisonnable et digne d’une religion venant de Dieu ? Non! Ce n’est qu’une mauvaise compréhension et interprétation qui amène à penser ainsi. Comme je l’ai déjà dit, il ya des versets qui sont révélés en période de guerre et ne concernent que cette période ou des cas similaires. Le premier verset parlant de la guerre est très clair et précis. ’’Autorisation est donnée a ceux qui sont attaqués de se défendre’’ (Al-hajj ; V.39). C’est une injonction qui consiste à riposter dans le but de stopper les exactions. Dieu nous dit : ‘’Et s’ils inclinent vers la paix, inclines vers celle-ci et places confiance en Dieu, car c’est lui l’Audient et l’Omniscient. (Al-A’nfâl; V.61). Ce qu’il faut se rappeler, c’est que l’islam n’a pas pour vocation d’obliger les gens à la conversion, et chacun est libre de son choix. ’’Il n’y a pas de contrainte dans la religion’’ (Al-Baqara ; V.256). ‘’Tu n’as pas pour mission de contraindre les gens’’ (Qâf; V.45). ‘’Il se peut que Dieu établisse de l’amitié entre vous et ceux d’entre eux dont vous avez été les ennemis. Et Dieu est Omnipotent ; et Dieu est Pardonneur et très Miséricordieux. Dieu ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattu pour la religion et ne vous ont pas chassé de vos demeures, car Dieu aime les équitables’’ (Al-Mumtahana; V.7 et 8). Ceci est la preuve ultime que ceux qui considèrent que les chrétiens, les juifs et ceux qui sont d’une autre religion que l’islam sont des ennemis, n’ont rien compris, ni du coran ; ni, non plus de l’islam. Ce n’est pas avec un caractère hostile et de l’agressivité que le prophète (S&P) a bâti la religion. On lit dans le coran ‘’Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Dieu et des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité cela est plus proche de la piété. Et craignez Dieu. Car Dieu est certes parfaitement connaisseur de se que vous faites’’ (Al-Mâida ; V.8). ‘’Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de son sentier et c’est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés’’ (An-Nakhl ; V.125). ‘’Et ne disputez, que de la plus belle façon, avec les gens du livre. Sauf avec  ceux d’entre eux qui prévariquent. Et dites : Nous croyons en ce qu’on a fait descendre vers nous et descendre vers vous. Tandis que notre Dieu et votre Dieu est le même, et c’est à Lui que nous nous soumettons’’ (Al-Ankaboût; V46). ‘’Qui est meilleur en religion que celui qui soumet à Dieu son être, tout en étant bien faisant et suivant la religion d’Abraham, homme de droiture. Et Dieu avait pris Abraham pour ami’’ (An-Nisâi; V125). Actuellement, il n y a plus (ou presque plus) de peuple mécréant mais des personnes mécréantes. Il n’existe plus de peuple qui combatte l’Islam, mais des groupes de gens. Il y a des musulmans dans tous les peuples, toutes les races, tous les pays et partout dans le monde. En matière de religion, si ce que vous faites ou ce à quoi vous voulez inviter les gens ne les incite pas à être comme vous et ne donne pas envi, c’est que vous ne le faites pas dans ses normes. Et dans ce cas, ce qu’il faut c’est de retourner vers le coran et revoir les comportements du prophète (S&P) pour y trouver  les bonnes exhortations et enseignements. Aujourd’hui, c’est ce qu’il nous faut, et aussi, nous mettre d’accord sur une même interprétation, au moins de certains sujets clés, qui, s’ils sont mal interprétés dénaturent complètement le visage et l’idéologie de la religion. Actuellement, le principal et pire ennemi de l’islam ce sont ceux qui par leur comportement malencontreux et/ou leur mauvaise interprétation du coran dénaturent la religion. Et c’est à nous, musulmans, qu’il appartient de les dénigrer et de les combattre car qui ne dit rien consent. Ce qu’il faut, c’est une cellule d’étude comprenant des membres de tous les courants de pensées islamiques afin qu’on puisse rester uni, comme Dieu nous l’ordonne, et ne pas être dispersé. Ce n’est qu’ainsi qu’on pourra parler d’une seule et même voix. (Sourate Al-Imrân; V.103) ’’Cramponnez-vous tous ensemble au câble de Dieu et ne soyez pas divisés…’’. Il ne s’agit pas de faire disparaître la multiplicité des courants de pensées mais de pouvoir être d’accord sur l’interprétation des textes coraniques. Ceci est bien possible par la concertation autour du coran et des hadiths du prophète (S&P). Il est important de se rappeler que c’est Dieu et Lui seul qui est à adorer et que les prophètes et envoyés ne sont là que pour nous dire cela et nous montrer comment le faire. On ne doit nullement les adorer. La prière sur le prophète (S&P) que Dieu nous recommande, dans le coran, ne constitue nullement une adoration du prophète, en soi ; mais, de l’adoration de Dieu. Cela se comprend par le fait que, lorsqu’on apprécie ou complimente l’œuvre de quelqu’un, c’est le maître d’œuvre, lui-même, qui est glorifié en son talent et son génie de créativité est reconnu. Il n’y a pas plus grande démocratie que dans l’Islam. Dieu nous le précise en ces mots : (Al-Baqara ; V.256) ‘’Nulle contrainte en religion !’’, (Qaf ; V.45) ‘’Tu n’as pas pour mission d’exercer sur eux une contrainte’’, (Al-Kahf; V.29) ‘’Quiconque le veut qu’il croie et quiconque le veut qu’il mécroie’’, (Al-Ghachiya ; V.21 et 22) ‘’Eh bien, rappelles ! Tu n’es qu’un rappeleur. Et tu n’es pas un dominateur sur eux.’’ Ce que peut exiger le religieux, c’est d’avoir le droit de prêcher. Et la religion est une affaire personnelle où chacun gère, seul, sa croyance dans la conformité. Et c’est à Dieu, Seul, le compte. (Ar-Ra’d ; V.40) ‘’Ton devoir est seulement la communication du message, et le règlement de compte est à Nous’’. Donc, il ne faut aucune contrainte de quelque ordre ou de qui que se soit. (Yunus ; V.99) ‘’Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ?’’. On se rend compte à travers ces versets que l’Islam est la démocratie par excellence où toute personne est libre de sa croyance et de sa vie jusqu’à la limite du droit des autres.

 

Il est important de savoir que le christianisme romain a été instauré par Paul avec l’appui de Pierre qui est, lui, un apôtre de Jésus. Donc, ce christianisme romain a plus de cinq siècles d’ancienneté par rapport à la révélation du coran. Le concile de Nicée, qui a statué sur la trinité, a eu lieu en l’an 325.L’une des dernières paroles que Dieu a enjoint le prophète (SP) de dire aux Juifs et Chrétiens, c’est qu’il croit à leurs prophètes aux messages qu’ils leurs ont apportés. Il leur dit qu’il est envoyé par le même Dieu que leurs prophètes et que le message qu’il amène’ ne vient qu’en complément de ce qui leur a été rapporté. Donc, accepter son message correspond à ajouter foi à la totalité du message divin. Il leur dit qu’ils peuvent du moins convenir avec lui d’une chose : que l’on adore Dieu seul sans rien lui associé ni personne. Il leur dit aussi de mettre en pratique les injonctions de leurs écritures et de juger à partir de leur livre. Et qu’en définitif, s’ils ajoutent foi à son message c’est meilleur pour eux. L’appellation ‘’Muslim’’ duquel vient le nom ‘’Islam’’ se rapporte au prophète Ibrahim (PS) qui l’utilise ainsi pour nommer l’ensemble des monothéistes, les adorateurs de Dieu et Lui seul. Ce mot signifie ‘’Soumis’’, et ‘’Islam’’ veut dire ‘’Soumission’’. Il ressort de ce fait que la mauvaise interprétation des deux mots ‘’Muslim’’ et ‘’Islam’’ altère complètement la compréhension des versets concernés. Si on prend, par exemple, le verset 69 de la sourate Al-Mâida ‘’Ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les sabéens, les chrétiens, ceux parmi eux qui croient en Dieu, au jour dernier et qui accomplissent les bonnes œuvres, pas de crainte sur eux, et ils ne seront point affligés’’, on comprend, par là, la validité de ces religions, avec, bien sure, des conditions telles qu’on les lit dans (Al-Imrân ; V.64) ‘’Dis : Ô gens du livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n’adorions que Dieu sans rien lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors de Dieu’’. Ce verset aussi affirme la validité du judaïsme et du christianisme ; mais, en y posant des conditions. Par contre, en ce qui concerne la sourate Al-Imrân, verset 85 ‘’Et quiconque désire une religion autre que l’Islam, il ne sera pas agréé, et il sera, dans l’au-delà parmi
les perdants’’, c’est l’interprétation du mot  « Islam » qui détermine, ici, la bonne compréhension du verset. Car si on lui donne le sens de « religion musulmane du prophète Mohamed (PS) », ce verset va s’opposer au verset 69 d’Al-Mâida qui dit ‘’Ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les sabéens, les chrétiens, ceux parmi eux qui croient en Dieu, au jour dernier et qui accomplissent les bonnes œuvres, pas de crainte sur eux, et ils ne seront point affligés’’. Cet interprétation s’oppose aussi au verset 64 de la sourate Al-Imrân qui ne leur demande que de veiller à ce que leur adoration soit exclusivement à Dieu sans Lui associer qui que se soit ni quoi que se soit. Comme Dieu nous le précise dans le coran, il n’y a pas de contradiction dans le coran, ce ne sont que les mauvaises interprétations qui les créent. En interprétant le mot « Islam » par «Soumission », tout rentre dans l’ordre et se concorde. La soumission, en tant que religion, veut dire obéissance totale à Dieu, et adoration par des actes et rituels établis par Lui. Il y a beaucoup d’autre versets qui corroborent dans se sens, des versets qui enjoignent, chrétiens et juifs, à se conformer à leur livre en le mettant en pratique, et que c’est leur seul critère de validité. On lit aussi dans (Al-Mâida ; V.47 et 48) ‘’Que les gens d l’évangile jugent d’après ce que Dieu y a fait descendre… ;… A chacun de vous, nous avons assigné une législation et un plan à suivre. Si Dieu avait voulu, certes Il aurait fait, de vous tous, une seule communauté. Mais, Il veut vous éprouver en ce qu’Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres…’’. Certes, ceux qui font de l’association dans leur adoration sont des mécréants, comme le dit le coran. Mais, ces faits ne sont pas des exclusivités juives et chrétiennes ; on trouve de l’association dans certaines populations musulmanes. Ainsi, ils deviennent tous des mécréants, quelque soit leur appartenance religieuse. On a comme exemple le culte des saints dans le monde islamique, le port des amulettes et d’objets fétiches (bracelets, bagues), pour ne citer que cela. Au lieu de s’en prendre à des gens d’une autre religion pour leur mécréance, ce qu’il faut c’est d’apurer son propre camp. En parlant de conformité, on peut souligner le fait qu’il y a beaucoup de pays qui se disent islamiques et qui n’appliquent pourtant pas la charia. Et c’est eux même qui choisissent de la réfuter. Quand bien même ils constituent au moins plus de quatre vingt pourcents de la population. Devant un dilemme pareil, je croix que ce qu’il faut, c’est de revoir la conception et l’élaboration de la charia tel que nous, êtres humains, l’avons établie. Car si tout un peuple de musulman refuse la charia, C’est qu’il ya un problème dans son élaboration. Ce que le coran nous rapporte ce sont quelques sanctions liées à des fautes bien précises, et une philosophie, une méthode de pensée, et un esprit islamique. Ce sont les mauvaises interprétations et applications que nous, êtres humains, en font qui sont indésirables même par les musulmans. Ce n’est pas la justice de Dieu que ces musulmans et même les autres refusent, mais la charia que nous, êtres humains, avons élaborée. Car, une charia qui va créer une police qui poursuit les gens pour qu’ils fassent leurs prières et donne des obligations sur l’accoutrement…, ne peut venir que d’une mauvaise interprétation du coran, parce qu’il n’y a pas de contrainte dans la religion. Dieu aurait pu, s’Il voulait, nous créer avec un caractère docile et obéissant, sans qu’on puisse passer outre ou faire autrement. Mais Il préfère qu’on ait le choix entre le bon et le mal, l’obéissance ou le refus, la croyance ou la mécréance. C’est ce qu’il faut comprendre dans le verset 99 de la sourate Yûnus ‘’Si ton seigneur l’avait voulu, tous ceux qui se trouvent sur terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ?’’. Par contre, pour ce qui est des sanctions ; il faut savoir qu’une loi pénale n’est bien adaptées que si elle arrive à enrayer, dissiper totalement le mal, la faute pour laquelle elle est appliquée. Remettre en liberté quelqu’un qui a intentionnellement commis un crime c’est comme placer une bombe dans une ville. Et s’il récidive, la faute incombe à celui qui l’a remis en liberté. Le but n’est pas non plus de regrouper des multitudes de malfaiteurs et de les prendre en charge toute leur vie, mais d’appliquer une sanction qui dissuade toute personne mal intentionnée. Épuration du moral des êtres pour la paix dans le monde. (Baqara ; V.179) : ‘’C’est dans le talion que vous aurez la préservation de la vie ; Ô doués d’intelligence, ainsi atteindriez-vous la piété’’. Il faut se dire qu’une seule récidive constitue, en soi, un crime de trop et qu’il était possible de l’éviter. Si quelqu’un peut proposer une juridiction qui fera que les biens et les personnes des populations soient protégés et sécurisés, il n’a qu’à la déclarer, car le monde en a réellement besoin. Et il faudrait que ce système aboutisse à la fermeture des prisons parce qu’il ne devrait plus y avoir de malfaiteur à garder. C’est ce qui doit être le but et non le besoin d’augmentation d’effectifs de gardiens de paix et aussi de construction de prisons. On constatera qu’on est pas très près de ce scénario. brams6c@hotmail.com

 

                                                                                                                                                                                              CISSE KALILOU IBRAHIM                                                                                                 
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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 20:58
 
PROPOSITION D’EXESEGE
 
   UN DESTIN DE VIE          
   L’ADORATION
   L’EXEGESE
 
 
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Je ne viens pas dire où amener quelque chose de nouveau mais plutôt inviter à réfléchir sur certains aspects des choses sur lesquels on ne porte pas toujours notre attention et qui pourtant sont d’une importance capitale.
Pour aborder ce sujet qui paraît à première vue très simple alors qu’au fond regroupe la totalité du coran et même de l’univers, il faut un plan précis pour faciliter sa suivie et sa compréhension.
L’étude sera centrée sur les points suivants :
_ L’être humain
_ L’adoration
_ L’épreuve
L’ETRE HUMAIN
 
Tout au début de la révélation du coran, l’ange Jibril (A.S) est apparu au prophète (S.A.S) et lui a transmis les cinq premiers versets de la sourate Alaq S.96. Deux de ces versets parlent de l’être humain : 
L’un traite de sa création (Alaq S. 96, V.2)
« Qui a crée l’homme d’une adhérence »
Et l’autre, de son enseignement de son instruction (Alaq S. 96, V.5)
« A enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas »
Et c’est à sa cinquième visite que l’ange Jibril (A.S) lui a révélé le reste de la sourate en commençant par le sixième verset qui parle du caractère de l’être humain ; donc de son éducation (Alaq S.96, V.6)
« Prenez  garde ! Vraiment l’homme devient rebelle »
Et tout ceci fait parti de la première sourate du Coran révélée. Au lieu d’en venir directement à l’essentiel de Son message, Dieu commence par nous dispenser une leçon de biologie, de sociologie et de psychologie.  S’Il a choisi d’évoquer d’abord ces trois aspects spécifiques de l’être humain, c’est surement pour nous souligner combien il est important qu’on commence par chercher à approfondir notre connaissance de nous même avant tout. Les études peuvent bien permettre de cerner le fonctionnement de notre organisme. Et surtout il faut qu’on s’instruise car la révélation du coran commence par le mot ‘’Lis’’ qui fait appel à l’écriture. Lire signifie traduire une expression écrite en expression orale (en prononçant les mots ou non). Dieu nous apprend  qu’Il a commencé  par mettre tout son projet en écrit et en plan avant de passer à la création.  « Qui a enseigné par la plume » (Alaq S.96, V.4). « N’eut-été une prescription préalable de Dieu… » (Anfa’l S.8, V.68). « Le nombre de mois auprès de Dieu est de 12 (mois) dans la prescription de Dieu, le jour où Il créa les cieux et la terre. » (Tawba S.9, V.36). « …il n’échappe à ton seigneur ni le poids d’un atome sur terre ou dans le ciel, ni d’un poids plus petit ou plus grand qui ne soit déjà inscrit dans un livre évident. » (Younous S.10, V.61).
Et ce qu’il faut comprendre par le verset « A enseigné a l’homme ce qu’il ne savait pas. » (Alaq S.96, V.5) ; c’est qu’Il a doté l’être humain de la fonction du sens de recherche et de l’envie de connaitre, de découvrir. Nous sommes la seule espèce sur terre à pouvoir faire des recherches, à collecter des informations, des connaissances, Les transcrire et à se les transmettre de génération à génération et  à faire évoluer ainsi le genre humain en connaissance et en capacité.
 Et Dieu dit : « (Voici) un livre béni que nous avons fait descendre vers toi afin qu’ils méditent sur ses verstes et que les doués d’intelligence réfléchissent. » (Sàd S.38, V.29). Méditer consiste à soumettre à un examen intérieur. Et réfléchir mène au raisonnement qui est un enchainement de propositions pour arriver à une démonstration.     
En se référant sur les deux versets suivants :
« Je n’ai créé les Djinns et les Humains que pour qu’ils m’adorent » (Az-zàryati S.51, V.56)
« C’est Lui qui a créé la mort et la vie pour vous éprouver…lequel d’entre vous est meilleur en œuvre » (Moulk S.67, V.2), on se retrouve devant une confusion totale sur la finalité de notre création.
Est-ce pour une adoration perpétuelle où une épreuve sans fin ? Ou bien les deux à la foi en complémentarité ?
Je croix qu’il faut revenir à la décision de la création de l’être humain pour avoir plus d’éléments.
Dieu dit « Je vais établir sur terre un vicaire ’’Khalîfa’’…  (Baqara S.2, V.30)
La réplique des anges montre que nous ne sommes pas les premiers êtres investis de cette mission de ‘’ Khalîfa ‘’.  « Ils dirent : Vas-tu y désigner un qui y mettra le désordre y répandra le sang… » (Baqara S.2, V.30). Cela veut dire qu’il ya eu d’autres créatures qui ont joué sur terre le rôle de vicaire ‘’ Khalîfa ‘’ avant nous et qui n’ont fait qu’y mettre le désordre et y répandre le sang. Et Dieu fait comprendre aux anges que les êtres humains qu’Il va créer, cette fois-ci, auront, en plus de la fonction de sanctifier et de glorifier Dieu, que les anges possèdent, le pouvoir de nommer les choses et les êtres. (Baqara S.2, V.31) « Et Il apprit à Adam les noms (de toute chose) », cela ne veut pas dire qu’Il a pris Adam à l’écart des anges et lui a soufflé les noms ; mais c’est plutôt une fonction que Dieu a intégré à notre constitution, qui nous permet de donner un nom à tout ce qu’on découvre. Et le fait que les noms diffèrent selon les langues conforte cette thèse. Cette fonction fait défaut aux anges qui  ne savent que ce qu’on leur apprend ou qui s’est déjà  passé. (Baqara S.2, V. 32)  « Ils (les anges) dirent : Gloire à Toi !nous n’avons de connaissance que ce que tu nous a appris ; certes c’est Toi l’Omniscient le Sage ». Par contre ils ne savent pas désobéir et  exécutent  exactement les ordres; incapables de faire autrement. (At-tahrîm S.66, V.6).
Cela devient plus compliqué encore car un nouveau élément apparaît : la mission de ‘’ Khalîfa ‘’.
Donc la question qui se pose est : sommes-nous créés pour une adoration perpétuelle, une épreuve sans fin ou pour une mission de ‘’ Khalîfa’’ sur terre ? Ou bien les trois, ensemble ? Ce n’est pas une  question de contradiction mais plutôt des éléments d’étude qui donnent des aspects différents du même sujet. Et il faut les prendre tous en compte pour mieux comprendre et élucider, le mieux possible, la raison de notre création (le but).
Depuis sa création dans les cieux l’homme était destiné à vivre sur terre mais Dieu le plaça d’abord au paradis et le fait ensuite descendre sur terre après sa désobéissance. Il lui promet le paradis qu’il connait pour y avoir séjourné s’il suit les commandements : L’adoration.
 Ainsi, la terre devient pour l’être humain un lieu de transition pour faire ses preuves. Son passage au paradis l’a mis face à son imperfection mais, lui a permis aussi de connaitre la valeur de la promesse. Une étape qui est aussi très importante dans sa constitution, car Dieu stimule en lui le sentiment de culpabilité qui pousse à se remettre en question. C’est très important parce qu’il inhibe l’orgueil, qui est un mal, et permet ainsi d’aller de l’avant, d’évoluer. (C’est une fonction qui fait défaut à Satan.) Et Dieu lui inspire la formule de  demande  de pardon. brams6c@hotmail.com 
L’ADORATION
Dieu se suffit en Lui-même et donc l’adoration qu’on Lui voue n’a d’importance et de valeur que pour nous même. « Quiconque fait une bonne œuvre, c’est pour son bien ; et quiconque fait le mal, le fait à ses dépends. Ton Seigneur n’est point, cependant,  injuste envers ses serviteurs ». (Foussilat S.41, V.46).
 De ce fait, on doit comprendre que c’est dans l’adoration qu’on se fait devenir comme il se doit pour avoir le paradis. Vue sous cet angle, en quoi  consisterait l’adoration ?
Le croyant sur terre est quelqu’un qui s’est inscrit dans un centre de formation qui a pour but de préparer l’homme à devenir comme il se doit pour avoir le paradis. C'est-à-dire l’exercice de la croyance et de la bienfaisance.
La première étape est la croyance. Et il ne suffit pas de dire  ‘’  je croix ‘’ pour être croyant. Il faut que se soit vrai et sincère.
Croire c’est accepter les commandements et y obéir (suivre les préceptes et s’éloigner des interdits) ; Croire C’est aussi et même d’abord chercher à être convaincu de l’existence de Dieu par la contemplation, L’observation, la réflexion, la méditation ; mais aussi les études et les recherches scientifiques (astraunomie, biologie, physique, chimie, mathématique, météorologie etc.). Comme Dieu nous le dit dans le Coran « Certes dans la création des cieux et de la terre, dans l’alternance de la nuit et du jour, dans le navire qui vogue en mer chargé de choses profitables aux gens, dans l’eau que Dieu fait descendre du ciel, par laquelle Il rend la vie à la terre une fois morte et y répand des bêtes de toute espèce, dans la variation des vents , et dans les nuages soumis entre ciel et terre, en tout cela il y a des signes pour un peuple qui raisonne. » (Baqara S.2, V.164). Raisonner veut dire chercher à connaitre à comprendre, à se poser les questions : Comment ? Quant? Pourquoi ? Où ? Etc. Et à trouver des réponses. Donc c’est à l étude de la création  de tous ces phénomènes que Dieu nous invite dans ce verset. Et Il ajoute : « …Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent Dieu… » (Fàtir S.35, V.28). Ceci est la preuve du caractère impératif de la recherche du savoir pour celui qui se dit croyant. Et surtout, on ne peut pas adorer Dieu dans l’ignorance.  
« Pour vous, Il a assujetti la nuit et le jour ; le soleil et la lune. Et à son ordre sont assujetties les étoiles. Il y a des signes pour des gens qui raisonnent. » (An-nahl S.16, V.12). Et assujettir veut dire ranger sous la domination, soumettre. Dieu nous désigne comme vicaire ‘’Khalîfa’’ sur terre. Le mot ‘’khalîfatann ‘’ n’est venu que deux fois dans le coran ; La première se rapporte à David (Sa’d S.38, V.26), et la deuxième pour toute l’humanité. (Baqara S.2, V.30). On peut comprendre par là que nous sommes pour l’univers ce que David était pour son peuple.  « …et fait de l’eau toute chose vivante… » (Al-anbyâ S.21, V.30). L’eau est la source de toute vie. Ces versets viennent conforter l’importance des études scientifiques, les recherches, et la quête du savoir.
Et Dieu dit « …et de chaque espèce de fruit Il établit les deux éléments de couple… » (Ar-ra’d S.13, V.3). Ce verset constitue en soi une donnée en biologie qui  mettait le monde musulman en avance de quatorze siècles sur les botanistes actuels, et c’est pareil dans tous les autres domaines des sciences. Dieu dit aussi «Avant vous, certes, beaucoup d’événements ce sont passés, or, parcourez la terre et voyez ce qu’il est advenu de ceux qui traitaient de menteurs. ». (Al-imrân S.3, V.137). Ici, Il nous incite à l’archéologie. « …Parcourez donc la terre et regardez quelle fut la fin de ceux qui traitaient de menteurs. » (An-nahl S.16, V.36). « Dis, parcourez la terre et voyez comment Il a commencé la création » (Al-ankaboût 29, V20). Ce dernier verset me parait plus précis car il incite à une recherche accentuée dans tous les domaines.   
 Croire  c’est aussi faire le bien ; cela consiste à régir de la meilleure manière son rapport avec Dieu, avec sa propre personne et avec les autres y compris la nature.
Pour ce qui est de la relation avec Dieu, il faut sa savoir qu’Il nous voit en permanence et qu’en plus Il connait jusqu’aux plus infimes secrets de notre pensée non exprimée, parce que directement connecté à chacun d’entre nous, comme Il nous le dit dans le coran «Nous avons effectivement crée l’homme et nous savons ce que son âme lui suggère et nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire. »  (Qâf S.50, V.16).Et  je croix que les djinns l’ont compris avant nous car ils le disent dans le coran « Nous pensons bien que nous ne saurions jamais réduire Dieu à l’impuissance sur terre et que nous ne saurions jamais Le réduire à l’impuissance en nous enfuyant. » (Al-jinn S.72, V.12).Pas d’échappatoire, il faut seulement croire avec sincérité et se mettre à fond dans la suivie des commandements. Quand on est tenu à l’œil par une puissance extrême et qu’elle  donne des commandements, la seule chance d’en sortir c’est d’obéir ; mais avec Dieu cela ne suffit pas, car  on n’a pas le total contrôle de notre propre vouloir. Et c’est bien ainsi, car cela évite l’excès de confiance en soi qui peut mener à l’égoïsme. C’est précisé à deux reprise dans le coran « Cependant, vous ne saurez vouloir, à moins que Dieu  veuille, Dieu est omniscient et sage » (Al-insân S.76, V.30) ; et « Mais vous ne pouvez vouloir que si Dieu veut, Lui le seigneur de l’univers » (At-takwîr S.81, V.29). On dira que tout cela est ambigu, mais c’est plutôt qu’il y a des balisages pour prévenir à tout faux-semblant  et excès. Tout ceci prouve que, savoir qui on est et comment fonctionne notre organisme est une chose essentiel pour savoir comment on doit se comporter et mieux comprendre ce que Dieu attend de nous. «  Que l’homme considère donc de quoi il a été créé » (At-târiq S.86, V.5).
La deuxième étape c’est la bienfaisance. C’est ce qui valorise l’adoration ; et ainsi, dans le coran, souvent la citation « ceux qui croient » est suivi de « et qui font le bien ». Donc il ne suffit pas de croire mais faire le bien aussi. Il faut souligner que, pour que les bienfaisances soient prises en compte il faut être croyant. Le bien et le mal sont bien distincts mais on doit faire attention entre la bonne intention et la mauvaise action. Ce qui est surtout à retenir c’est que le bien qu’on fait rentre dans le cadre de la formation de notre propre personne pour devenir bien faisant du moins meilleur que ce qu’on a été et qu’on doit continuer sur cette lancée pour se performer.
Le bien qu’on fait doit être désintéressé avec pour seul but d’avoir comme attribut : le bienfaisant qui est un des 99 Noms de Dieu. Il faut bien comprendre qu’une simple salutation, enlever une épine sur la voie, accueillir avec sourire un visiteur, toute ses petites actions sont de la bienfaisance mais aussi se retenir de faire du tord ou à dire du mal  à autrui. Il faut aussi et surtout s’éloigner des grands péchés. L’adultère est un grand péché mais le fait de parler sur le dos des gens, la médisance et le fait d’épier sont encore plus grave car Dieu les compare avec le fait de manger la chaire du cadavre d’un membre de sa propre famille. (Al-houjourât S.49, V.12).
Il faut entretenir le rapport de bon voisinage même si vous n’êtes pas de même croyance. (Al-moumtahana S.60, V.8) « Dieu ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures ; car Dieu aime les équitables ». « …Et que la haine envers un peuple ne vous incite pas à être injuste» (Al-mâida S.5, V.8). Il faut aussi donner de son bien, de sa force et de son savoir, dans la limite du raisonnable et ne pas porter atteinte aux biens, à la personne et au moral à autrui. Il faut avoir un bon rapport avec la nature et chercher à comprendre le lien entre sa vitalité et la notre ; utiliser ses ressources tout en les développant et en les préservant. Tout ce que l’on fait de bien et tout ce que l’on évite de mal ce n’est pas pour que les gens le sachent mais pour performer sa propre manière d’être. On n’oublie surtout pas de recourir à Dieu pour nous facilité les bons œuvres et aussi pour nous préserver des mauvaises actions. C’est dans ce réflexe que se trouve le secret de la réussite dans les épreuves. brams6c@hotmail.com 
L’EPREUVE
La croyance, consistant à former l’être humain à devenir  bien-pensant, bienfaisant et bienveillant (développer le bien-être de la personne) ; chacun verra son organisme et son être soumis à des séries de contraintes utiles, de libertés nécessaires et d’épreuves.
 Dieu nous le précise dans le Coran « est-ce que les gens pensent qu’on les laissera dire (je croix) sans les éprouver. »(An’kabout S.29, V.2)  Ce qui est intéressant à savoir, c’est que pour chaque individu, il y a des séries de programmes préconçues d’épreuves. Certains sont d’ordre psychologique,  émotionnelle, comportementale, caractérielle. (La perte d’un être cher ou d’un bien précieux, par ex.); et d’autres qui sont plutôt événementielle et circonstancielle. (Ex : L’honnêteté). Le Coran le dit dans les versets suivants «Et l’âme et celui qui l’a harmonieusement façonnée, et lui a inculqué son immoralité de même que sa piété. » (Ach-chams S.91, V.7 et 8).  « Très certainement, nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de bien, de personnes et de fruits. Et fais bonne annonce aux endurants. » (Baqara S.2, V.155). « …nous les avons éprouvés par les biens et par les maux, peut être reviendraient-ils » (Ahraf S.7, V.168). « Nul malheur n’atteint la terre ni votre personne qui ne soit inscrit dans un livre avant que nous l’ayons crée ; et cela est certes facile à Dieu. » (Al-hadid S.57, V.22).
Pour ce qui est de l’âme, si on sent qu’il y a un mauvais penchant en elle, notre devoir n’est pas de le laisser nous envahir, nous dominer ; mais de le combattre, lui résister. C’est ainsi qu’on affronte l’épreuve. Savoir tout cela est très utile à l’être humain qui doit engager sa responsabilité et assumer le choix de comportement et de réaction qu’il aura dans ces épreuves.  « A réussi, certes, celui qui la purifie (l’âme) ; et est perdu, certes, celui  qui la corrompt. » (Ach-chams S.91, V.9 et 10). C’est pourquoi, il est non seulement important mais essentiel de connaître et de comprendre tout cela pour bien être en conformité avec sa religion.
On ne fait rien pour Dieu ; tout ce qu’on fait est soit pour nous (si c’est du bien), soit contre nous (si c’est du mal).Mais Dieu garde son rôle de facilitateur, de réformateur, de guide, pour ne citer que cela.  « Celui qui donne et craint, et déclare véridique la plus belle récompense, nous lui faciliterons la voie au plus grand bonheur. Et quand à celui qui est avare, se dispense de l’adoration et traite de mensonge la plus belle récompense, Nous lui faciliterons la voie de la plus grande difficulté. » (Al-layl S.92, V.de 5 à 10). « …En vérité Dieu ne change pas l’état d’un peuple tant que les (individus qui le composent) ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes… » (Ar-ra’d S.13, V.11). « Il guide qui Il veut vers le droit chemin » (Baqara S.2, V.142). 
Il faut toujours recourir à Dieu pour qu’Il nous facilite tout ce que nous entreprenons, et aussi pour être réformé dans notre for intérieur de même que pour être bien guidé. Tout l’univers nous est assujetti pour qu’on le scrute en totalité et  minutieusement du plus petit au plus grand élément. Avec la fonction de nommer les choses que Dieu nous à doter à l’exclusion des autres créatures et notre langage articulé et les capacités énormes de notre cerveau à analyser, réfléchir, méditer, rechercher, mémoriser, comprendre, calculer, déduire et interpréter; on est appelé à étudier la nature,  exploiter, ses forces, ses énergies, ses richesses, à les dompter, les maitriser, les utiliser, aussi et surtout les développer, les protéger et les préserver. Dieu nous dit dans le coran « Ne voyez-vous pas que Dieu vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de ses  bienfaits apparents et cachés… » (Luqman S.31, V.20).
Ceux qui sont cachés c’est à nous de les découvrir par la recherche par la science de n’importe quel ordre que se soit. Puisqu’on n’a pas su utiliser les indices du Coran pour anticiper sur les découvertes et les sciences en générale, Dieu en donne la connaissance à d’autre qui n’ont pas ces indices  et on se contentera de dire que c’est révélé dans le Coran il y a quatorze siècles. Donc c’est l’humanité tout entière qui est en retard dans son évolution parce que nous n’avons pas su détecter et utiliser à temps les indices (signes ou versets). (Ar-roûm 30, V41) « La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains ; afin que Dieu leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont œuvré, peut être reviendront-ils. » 
 Cela Fait 14 siècles qu’on a reçu le message par lequel Dieu dit nous avoir assujetti la nature, si on avait compris et déclenché depuis lors une politique de sa préservation et de sa protection à l’échelle mondiale ,on n’en serait pas là en ce moment. De la bonne santé de la nature dépend la survie de l’humanité.
Voilà la religion. Les cinq piliers y représentent la condition principale d’adhésion, (comme une sorte de carte de membre) celui qui les respecte est dedans et celui qui les délaisse en est sorti. Mais bâtir le meilleur des mondes est notre mission et notre épreuve. brams6c@hotmail.com 
 
وصل الله على  سيدنا محمد وسلم
                                Mr. Cissé K. Ibrahim
                    
                                                                                                                                                        L’EXEGESE
Les références :
Le Coran comporte diverses particularités qu’il faut nécessairement savoir identifier. On distingue des versets circonstanciels qui sont spécifiques à des phénomènes qui se produisent au moment de leur révélation. Il ya aussi des versets qui ont un caractère purement historique et donc, viennent relater des faits passés ; et les récits peuvent contenir des obligations et/ou des interdictions qui ont fini par être abrogées. Donc il faut savoir établir, dans l’ordre chronologique des révélations, les versets qui parlent d’un même sujet, afin de distinguer lequel reste en vigueur. Dans chaque catégorie, on tire des enseignements divers et importants. On y trouve, bien sure, des recommandations et des interdits universels et aussi des instructions sur des actes et comportements liés à nos devoirs sur terre. Pour faire une bonne étude de texte il faut pouvoir prendre en considération tous ces aspects. Ceci nous évite de tomber dans la grave erreur d’interdire ce qui ne l’est pas ou plus. Dieu dit (Al-Mâida ; V.87) : ‘’Ô les croyants, ne déclarez pas illicites les bonnes choses que Dieu vous a rendues licites. Et ne transgressez pas ; Dieu, en vérité, n’aime pas les transgresseurs’’; et (Yunus ; V.59) : ‘’Que dites-vous de ce que Dieu a fait descendre pour vous comme subsistance et dont vous avez fait des choses licites et des choses interdites. Dis! Est-ce Dieu qui vous l’a permis ? Ou bien forgez-vous des mensonges contre Dieu ?’’; et aussi (An-Nahl ; V.116) : ‘’Et ne dites pas conformément aux mensonges proférés par vos langues : ceci est licite et cela est illicite pour forger le mensonge contre Dieu. Certes, ceux qui forgent le mensonge contre Dieu ne réussiront pas’’. Les deux dernières phrases du verset 59 de la sourate Yunus ‘’Dis! Est-ce Dieu qui vous l’a permis ? Ou bien forgez-vous des mensonges contre Dieu ?’’, nous amène à comprendre que c’est Dieu seul qui interdit et qu’on doit s’en limiter là.   
Tous les versets au sens ambigu ont leur explication dans le coran. C’est la raison pour laquelle, il est nécessaire de considérer tout le coran pour l’interprétation de chaque sujet. Dieu n’a pas constitué le coran  par regroupement de sujets distincts. Les versets qui traitent d’un même thème se retrouvent dispersés un peu partout dans le coran. Il faut, donc, le lire en entier, prélever tous les versets qui concernent le sujet en question et les classer selon l’ordre chronologique afin de pouvoir procéder à l’étude et à l’interprétation.  Et on se sent incité à faire travailler nos méninges, nos  neurones en faisant des recherches; ce qui constitue un très grand moyen de développement de notre cerveau et de nos capacités intellectuelles. Si les musulmans se permettent d’interpréter le coran à partir d’un seul, ou d’un groupe de versets sans études au préalable, ils permettent, ainsi, aux détracteurs de l’islam et aux personnes mal intentionnées de faire de même, dans un but néfaste. C’est ce qui fait que certains gens ressentent de la peur et de la méfiance vis-à-vis de l’islam, eu égard à la mauvaise interprétation qu’ils ont reçue du coran. C’est pourquoi, il ne suffit pas de lire le coran pour se permettre de l’interpréter. Il faut une étude approfondie, avec des connaissances en analyse logique et grammaticale et une aptitude à l’étude de texte (contexte et historique). Il faut avoir de l’entendement, savoir saisir les sens cachés, savoir déduire, et avoir le discernement, qui est, par ailleurs, un don de Dieu, qui n’est malheureusement pas à la portée de tout le monde.  C’est ce que Dieu nous recommande dans beaucoup de verset. (Sâd ; V.29) : ‘’Un livre béni que nous avons fait descendre vers toi, afin qu’ils méditent sur ses versets et que les doués d’intelligences réfléchissent’’. Le monopole des bonnes idées n’appartient à personne. Le prophète (P.S) a su faire la différence entre sa pensée personnelle et la révélation et il acceptait même de laisser ses propres idées au profit de celles des autres quand elles étaient meilleures. Lui qui est l’envoyé, s’il a des opinions susceptibles de modifications, cela veut dire que tous ceux qui l’ont suivi, et nous compris, n’avons que des idées discutables. Nous pouvons avoir une idée qui convient aujourd’hui, mais qui pourra se révéler obsolète ou autrement, dans un autre temps, lieu ou circonstance. Ainsi, tout texte ou livre en dehors des révélations divines et des paroles des envoyés, peut être discuté voir corrigé, amélioré, modifié, complété ou adapté. Il en va de même pour la compréhension et l’interprétation des livres saints, tant que l’idée est personnelle, et n’engage que la responsabilité de l’auteur. Et Dieu dit : ’’Au dessus de chaque savant il ya un savant plus doué’’ (sourate Youssouf, V.76). C’est ce qui assure l’évolution de l’espèce humaine : le développement de son cerveau, ses capacités intellectuelles et aussi le progrès. Pas de vérité absolue ou compréhension ultime. Le but est d’inciter les gens à méditer et lire le coran autrement qu’une lecture simple, mais plutôt, le décortiquer, chercher le sens profond. De toute façon, on ne finira jamais d’interpréter le coran et d’avoir de nouvelles visions, compréhensions et explications ; car, comme Dieu nous le dit (Al-Kahf ; V.109) ‘’Dis! Si la mer était une encre (pour écrire) les paroles de mon Seigneur, certes la mer s’épuiserait avant que ne soient épuisées les paroles de mon Seigneur, quand même nous lui apporterions son équivalent comme renfort’’. Et (Luqmân; V.27) dit la même chose. En ce qui concerne les interprétations du coran, on en a plus de soixante (60) qui sont répertoriés. Il va du tafsir de Al-Moudjâhid, qui date de l’an 104 de l’hégire ; jusqu’aux tafsirs les plus récents  tel que celui de Al-Mawdoûdi. Ce sont de merveilleux ouvrages qui ne font que se renforcer, s’améliorer et/ou se compléter. Ce sont des interprétations par verset et constituent une aide précieuse pour étudier le coran par thème (par sujet). Ce qui est sûre, c’est que, s’ils étaient restés en vie, ces éminents savants allaient continuer à étudier le coran, à mieux le comprendre et donc à améliorer, modifier, rectifier et voir même changer certaines interprétations, compte tenu des nouvelles compréhensions qu’ils auront eues. Le prophète (S&P) nous rapporte que Dieu dit de le connaitre avant de L’adorer. La connaissance de Dieu commence par la connaissance de soi même d’abord. Nous nous connaissons beaucoup mieux maintenant qu’avant et surement moins que demain. Et mieux on se connaitra et la nature aussi mieux on connaitra Dieu et Son message. Dans ce contexte, il ne s’agit pas de foi, mais de connaissance et de compréhension des rapports. Les vaillants compagnons du prophète (S&P) et les gens d’après avaient une foi inégalable et incomparable avec celle des gens actuel. Nous avons actuellement une capacité de compréhension, des techniques et des outils plus développés et sophistiqués qu’avant. Et ceci nous permet de faire des études et analyses nous amenant à comprendre beaucoup de choses et phénomènes, mieux qu’avant. Ce qui est sûre, c’est que, Mujâhid, Ibn Kathîr et autres grands savants qui ont fait des essais d’interprétations du coran, s’ils continuaient à vivre jusqu’à nos jours, ils ne cesseraient d’étudier le coran et y trouveront surement des connaissances qu’ils n’avaient pas, et qui pourront les amener à améliorer, modifier, corriger, rectifier, voir supprimer ou changer certaines de leurs interprétations. Et ainsi de suite.  On sait que Dieu n’est pas magicien et n’aime pas la magie. Lorsqu’on considère le dire de Dieu dans le verset 82 de la sourate Yâsîn ‘’Quand Il veut quelque chose, son commandement consiste à lui dire « Soit » et c’est’’. Le mot ‘’lui’’, dans la phrase, nous amène à comprendre que Dieu a, au préalable, créé dans l’immensité de sa science une forme extraordinaire de système d’exploitation de l’univers, avec une fonction de commande vocale, du niveau du plus petit élément aux gigantesques créations ; et aussi une connexion à chaque particule et élément de la nature. Il nous dit ainsi ‘’Dieu efface et confirme ce qu’Il veut et l’écriture primordiale est auprès de Lui’’ (Ar-Ra’d; V.39). (On peut entendre par là: CARTE MERE et SYSTEME D’EXPLOITATION). C’est ainsi que se présente la prédestination. Et Dieu dit aussi ‘’Nous somme plus proche de lui que sa veine jugulaire’’ (Qaf; V.16). (SYSTEME DE CONNECTION). On comprend mieux que la fin du monde ne sera l’œuvre d’aucune catastrophe naturelle, mais d’une seule commande vocale à un système ainsi préconçu, comme le fait d’éteindre son ordinateur ou la lumière des lampes par commande vocale. Dieu dit ‘’C’est à Dieu qu’appartient l’inconnaissable des cieux et de la terre. Et l’ordre (concernant) l’Heure ne sera que comme un clin d’œil ou plus bref encore. Car Dieu est Omnipotent’’ (An-Nahl ; V.77). Une telle rapidité ou brièveté d’action ne peut, en aucun cas, découler d’une catastrophe naturelle. Ceci change complètement les concepts qu’on a, jusqu’à présent, de la création de l’univers, et de son évolution. Au début, il n’existait aucun système. Il a fallu en concevoir et les établir avant les processus de mise en œuvre. Tout, dans l’univers, est soumis à une loi (système) prédéfinie. Dieu le dit ainsi ‘’Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un livre avant que nous ne l’ayons créé ; et ceci est certes facile à Dieu’’. (Al-Hadîd; V.22). Le système et la loi auxquels sont soumis la nature et les éléments qui la composent sont créés et établis au préalable. Dieu agit et interfère sur le système et dans les créatures comme et quand Il veut. (Ar-Ra’d; V.39) : ‘’Dieu efface ou confirme ce qu’Il veut et l’écriture primordiale est auprès de Lui.’’ Le fait de lier le commandement à l’écriture montre qu’il s’agit de langage système. Le système réagit selon le programme pour lequel il a été conçu ; avec toujours la possibilité, pour l’initiateur du système, de laisser le programme suivre son cour, de l’effacer ou de le modifier. Il a créé tout le système qui doit régir la création, le fonctionnement, le développement et l’évolution de l’univers. Il s’est ensuite établi sur son trône, d’où Il exerce son commandement, par commandes vocales (très simple pour Lui): (Yûnus ; V.3) ‘’Votre seigneur est Dieu qui créa les cieux et la terre en six jour, puis S’est établir sur le trône, administrant toute chose…’’.     
Si on prend en compte le nombre de fois que Dieu dit nous avoir assujetti les cieux et la terre et tout ce qui est entre les deux, et le fait de nous répéter aussi qu’l n’aime pas le désordre, et par le verset suivant « La corruption est apparu sur terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains : afin que (Dieu) leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont œuvré ; peut être reviendront-ils » (Ar-roûm 30, V.41), on doit comprendre qu’on a comme mission de bien gérer l’univers. Le désordre que Dieu nous défend de commettre n’est pas seulement d’ordre idéologique et spirituel, mais, aussi, sociologique et écologique. L’unique manière de pouvoir mener à bien une gestion, c’est d’en connaitre et maitriser les rouages. Une bonne connaissance en géologie, par exemple, aurait pu éviter la construction d’habitations dans des zones inondables, sur des terrains à sous-sol très instable, sur des espaces situés au niveau des jonctions des plaques tectoniques, sur le mauvais côté d’un volcan et j’en passe. Dieu dit qu’on peut se guider par les étoiles sans nous dire comment, et il a fallu développer cette science, apprendre la cartographie du ciel pour savoir bien s’y prendre. L’extinction des espèces végétales et animales, forestières et aquatiques dues à la surpêche, la chasse, la déforestation entre autre, ne peut être évitée que par la science et les études. La science est surtout un moyen de comprendre le mécanisme des phénomènes, des éléments et leur interdépendance. Quand je vois les diverses organismes scientifiques qui œuvrent pour la protection de certaines espèces, des forêts, de la réintroduction de certains espèces dans des milieux, où elles ont disparu, et où elles peuvent jouer un rôle, et mènent ainsi des actions positives pour la rééquilibration de l’écosystème et de la biodiversité ; je me dis, en pensant aux multiples versets dans lesquels Dieu nous assujettit tous les éléments de la nature : c’est nous qui en avons la mission divine et c’est eux qui l’ont comprise, en tant que nécessité, et qui sont entrain de l’accomplir.                                                                                                                                                               La science a pour but l’étude et la compréhension de l’univers et de ses phénomènes inhérents. Et les connaissances scientifiques sont indispensables pour savoir comment vivre dans cet univers sans y semer le désordre, comme nous l’ordonne Dieu. C’est par la science de la gestion que le prophète Youssouf (P) a géré la crise alimentaire de son époque qui a duré sept ans. La science sans la lumière du Coran manque de direction, d’orientation ; et le Coran ne peut être bien interprété que dans la science. Ils sont tout simplement indissociables. Dans le grand labyrinthe de la recherche  scientifique, c’est le coran qui indique quand est-ce qu’il faut aller à gauche, à droite ou avancer tout droit.  Quand on parle de religion et de science, certain s’interposent. C’est qu’ils n’ont pas fait attention aux nombreux passages du Coran qu’on n’aurait pas pu comprendre sans l’apport de la science et aussi l’incitation de Dieu pour la recherche de la connaissance. On a que deux choix à faire ; c’est soit vivre comme les hommes primitifs ou évoluer. Et, qui dit « évolution » dit « science ». Et il y a certainement beaucoup d’énigmes à élucider par rapport à cela. Dieu nous incite à la recherche, compte tenu du nombre de versets qui en fait allusion. Il y a aussi, si on y réfléchi bien, le caractère inimitable de la révélation du Coran. Dieu choisit de commencer par nous communiquer les 19 premiers mots de la sourate ‘’Alaq’’ qui est à la position 19 en partant du bas du Coran (c'est-à-dire de la sourate ‘’An-Nâs’’). Les 19 mots se composent de 4 fois 19 lettres (76) ; et le reste de la sourate a été révélé après la descente de la seule  sourate ‘’Al-mouddaththir’’ qui contient le mot ‘’dix neuf’’. La révélation s’est interrompue au mot ‘’dix neuf’’ pour aller compléter à 19 versets la première sourate ‘’Alaq’’. Cela fait un peu trop de coïncidences, je croix, pour ne pas attiser notre curiosité. (La découverte du mystère du chiffre 19 vient de Khalifa Rachid. Voir dans internet). Il ya aussi la double orthographe du mot «Bastata’n», (Baqara ; V.247 et Al-Arâf; V.69). Un même mot, qui a la même signification mais qui s’écrit différemment. La question de l’existence de Dieu n’est plus la principale qui se pose mais celle de savoir ce qu’Il attend de nous, le but de notre création. Même si on ne peut pas le déceler, il nous est nécessaire d’en saisir les grandes lignes pour savoir à quoi s’en tenir. Dans la génétique on peut arriver à expliquer beaucoup de chose sur l’homme. Dieu nous fait comprendre qu’Il a créé les nouvelles créations à partir des précédentes. « Comme Il vous a créé d’une descendance d’un autre peuple. » (Al-an’âm S.6 ; V.133). On comprend que la multiplicité et la diversité des espèces sont plus dues à une manipulation génétique qu’une mutation; sans que l’un n’exclu l’autre. Il y a de la mutation évolutive mais aussi de la manipulation, il faut savoir les distinguées. Les organes susceptibles à la mutation ont été génétiquement prédisposés ainsi et sont favorisés par le milieu et les conditions de vie. Dieu nous donne en détaille les étapes de la création de l’être humain. (Sourate Al-mu’minûn 23 ; V.13 et suivants). Il nous explique l’extraction de la cellule à partir de l’argile, de sa manipulation, de sa culture et de sa formation, en tant que premier être humain (Sajda S.32 ; V.7), et (Sâd S.38 ; V.75). Et pour ce qui est de la création de notre plus proche ancêtre Adam, Dieu délimite son époque par la dotation de langage articulé, de la reconnaissance des fautes et défauts, du sentiment de culpabilité et de regret, entre autre (Baqara S.2 ; V.30 et suite). Et aussi le complexe de la nudité. Les premiers êtres humains n’étaient pas conscients de leur nudité, n’avaient pas un langage articulé tel qu’on le connait actuellement et n’avaient pas maitrisé le feu alors que Adam et Eve, si. Et Dieu nous précise ses actions manuelles dans les deux versets suivants : (Sâd; V.75) ‘’Dieu lui dit: Ô Iblîs, qui t’a empêché de te prosterner devant ce que j’ai créé de mes mains?...’’, et (Yâsîn; V.71) ‘’Ne voient-ils donc pas que, parmi ce que nos mais ont fait, Nous leur avons créé des bestiaux dont ils sont propriétaires.’’ brams6c@hotmail.com             
Dieu nous dit dans le Coran que les croyants ont trop tendance à interdire beaucoup de choses et faits qui ne le sont nullement, sans aucune preuve. Et on se retrouve ainsi privé de connaissances et d’éléments qui auraient pu jouer un rôle important dans notre développement et notre épanouissement. Bon nombre de fois, Dieu nous dit de ne pas semer le désordre dans l’univers. Il nous apprend que les anciens peuples ont eu à goûter aux conséquences de leurs œuvres. Il en ressort qu’on doit non seulement faire des recherches archéologiques pour savoir quel impact a eu le mode de vie de nos devanciers dans l’univers, mais aussi faire des études pour déterminer nos comportements pour le bien être de l’univers. Ce n’est qu’ainsi qu’on peut avoir une prévision dans le long terme. C’est ce que Dieu attend de nous. Sinon, agir à l’aveuglette, se rendre compte des erreurs faites après en avoir subi les conséquences n’est que source de gâchis et de retard et ne doit pas être des pratiques de notre ère. C’est pour cela que Dieu nous renvoi sur la vie des anciens pour y trouver des leçons, des enseignements. Il ne s’agit pas seulement de mécréance ou désobéissance dans la pratique des rituels religieux, comme on a tendance à le penser, mais des comportements par rapport à la nature. Avant d’envisager une action, il faut étudier la manière de s’y prendre, non seulement sans nuisance, mais en préservant et en développant. 
Dieu met en notre disposition quatre vingt dix neuf noms qui constituent Ses attributs. L’invocation de chacun de ces attributs amène l’intéressé à développer en lui-même cette qualité (ou attribut). Par exemple celui qui l’invoque par ‘’Yâ Ghafour’’ (Le Pardonneur), doit être lui-même quelqu’un qui pardonne quand on lui fait du tort. Et pour cela, une série d’épreuves pourra s’en suivre dans sa vie, allant des moindres aux très dures, pour déterminer jusqu’où vous savez pardonner. Et ainsi on cultive en soi le sens du pardon. La sincérité aide beaucoup dans le raccourcissement des épreuves. Et c’est ainsi pour chaque Noms de Dieu (Attribut) par lequel vous l’invoquez. De l’adversité découle l’évolution. On gagne, au fil de la persévérance dans les épreuves, en qualité, des attributs qui sont en même temps des Noms (Attributs) de Dieu : Bon, Juste, Généreux, Donneur, Droit, Pardonneur, Sauveur, Savant, Protecteur, Compatissant, Aimant… etc. Savoir ce que l’autre fait, pour le rapporter et le critiquer, ne nous avance à rien et nuit à notre morale. Mais, déceler le mal qui est en nous, dans notre âme, et œuvrer de toutes forces pour l’anéantir ; c’est ce qui peut nous rendre meilleurs. Si l’adoration de Dieu se limitait seulement à la suivie pratique des rituels religieux, notre création ne serait pas utile car il y a déjà les anges qui ne font que cela et même mieux que nous. Donc il faut aussi s’atteler à être bien en œuvre et bâtir le meilleur des mondes. Et c’est dans cet autre chose que  l’on doit se pencher pour comprend notre rôle sur terre. Notre création n’est nullement indispensable à Dieu ; en un mot, on ne Lui sert à rien. Tout ce qu’on fait comme bien n’est que pour nous même. C’est là que l’aumône et les bonnes actions prennent leur véritable sens ; vu que l’on ne peut rien augmenter en Dieu, on se prive, nous même, pour l’amour de Dieu, de nos biens, de notre temps et de notre capacité physique, morale et intellectuelle, au bénéfice d’autrui. Ceci, non plus, n’ajoute rien en Dieu ; mais, prouve la sincérité de notre foi et notre envie de nous améliorer, d’être vertueux.  
L’étude de la vie du prophète David est indispensable pour qu’on puisse savoir ce rôle qu’on doit jouer sur terre. Le mot ‘’khalîfatoun’’ n’est cité que deux fois dans le Coran: (Sâd; V.26 et Al-Baqara ; V.30); la première, dans l’ordre de la révélation, se rapporte à David, et la  deuxième, à toute l’humanité. Cela revient à dire que nous sommes pour la planète Terre ce que David a été pour son royaume.
ALIMENTS LICITES
Dans le « tafsir » exégèse du coran d’Ibn Kathir, on y lit au verset 5 de la sourate Al-Maida :
Le prophète (P.S.), rapporte-t-on, avait mangé d’une brebis rôtie offerte par une juive de khaybar. Et on n’a reçu aucun rapport nous disant qu’il a demandé à la juive comment a été tué l’animal.
Et toujours dans le même ouvrage d’Ibn Kathir on y trouve :
Makhul : Dieu a fait descendre ‘’ne mangez pas de viande sur laquelle n’aura pas été prononcé le nom de Dieu’’ (Al-An’âm; V.121), puis il l’abroge par miséricorde pour les musulmans en disant ‘’Oui de ce jour, vous sont rendus licites les choses bonnes, la nourriture de ceux qui ont reçu le l’écriture avant vous est licite pour vous’’. En abrogeant le premier par le deuxième, Dieu avait rendu licite la nourriture des gens du livre. (Tafsir Ibn Kathir. Al-Mâida; V.5). Et Dieu nous dit dans le coran, sourate Al-A’râf, verset 32 ‘’Qui a interdit la parure de Dieu, qu’Il a produite pour ses serviteurs ainsi que les bonnes nourritures? Dis : Elles sont destinées a ceux qui ont la foi, dans cette vie, et exclusivement à eux au jour de la résurrection. Ainsi exposons- nous clairement les versets pour les gens qui savent’’.
Pour ce qui est des produit de la chasse, on lit dans le Tafsir Ibn Kathir (Al-Mâida; V.4), Ibn Abbas : ‘’Quand tu lâches ton animal de proie, tu dis Bismil Lâhi, si tu oubli, il n’y a pas de délit’’. Ce verset recommande la tasmiya quand on s’apprête à manger. Il est dit dans ce verset 4 de la sourate Al-Mâida : ‘’Mangez donc de ce qu’ils (les animaux dressés pour la chasse) capturent pour vous et prononcez dessus le nom de Dieu’’. Le prophète (P.S.), rapporte-t-on, a dit à Umar B. Abou Salama ‘’Prononce le nom de Dieu et mange avec ta main droite, et mange ce qui est près de toi, peut être que vous mangez séparé. Réunissez-vous autour de votre repas et proclamez le nom de Dieu, Il vous bénira.
Lorsqu’on classe dans l’ordre chronologique les versets qui parlent des aliments licites et illicites, on trouve que c’est la sourate Al-Mâida qui est en dernier. Et c’est ce qui fait sa primauté sur les autres versets. Néanmoins, le verset 145 de la sourate Al-An’âm donne un résumé détaillé de ce qui est dit sur les aliments ainsi :’’Dis, je ne trouve d’interdit dans ce qui m’a été révélé, à aucun mangeur d’en manger, que la bête (trouvé) morte, ou le sang qu’on a fait couler, ou la chair de porc – car c’est une souillure-ou ce qui par perversité a été sacrifié à autre qu’Allah’’. On comprend par là qu’à part la viande de porc et le sang qu’on fait couler, on peut manger de toute bonne chair tant que l’animal n’a pas été sacrifié pour de idolâtrie. On voit par là que ce n’est nullement la viande crue qui est interdite mais le sang qu’on fait couler. Il faut seulement que la chair soit bonne et digeste. On a les saucisses, par exemple. On n’oubliera pas de dire ‘’Bismil Lah’’ avant de manger. Celui qui fait un sacrifice et qui oublie de prononcer le nom d’Allah, peut ne pas avoir le mérite de sacrifice mais aura sa viande en nourriture. brams6c@hotmail.com
LES AUTRES
S’il était de règle de tuer tous ceux qui mécroient aucun d’entre nous ne serait là actuellement car on trouve dans la lignée ancestrale de chacun d’entre nous un mécréant dont l’exécution aurait mis fin à sa descendance. Au début de l’islam la pratique des rituels se faisait en cachette. Lorsque les exactions ont commencé, les musulmans les évitaient et avaient fini par s’exiler. Les premiers hôtes des premiers exilés de l’islam sont des chrétiens d’Abyssinie, peuple du Négus (actuelle Ethiopie). Comment peut-on prendre pour ennemis ceux qui nous ont accueilli et protégé lorsqu’on été peu nombreux et pourchassé par son propre peuple. L’islam n’a et ne saura ordonner de faire du mal à des gens qui ne vous ont rien fait et qu’on ne connait même pas. Imaginez-vous, par exemple, entrain de dire à un voisin ; que, parce qu’il est chrétien, juif, polythéiste ou athée, vous le considérez comme un ennemi, et que vous serez prêt à le combattre et même à le tuer ; car c’est ce que vous commande votre religion. Croyez-vous que cela soit sensé, raisonnable et digne d’une religion venant de Dieu ? Non! Ce n’est qu’une mauvaise compréhension et interprétation qui amène à penser ainsi. Comme je l’ai déjà dit, il ya des versets qui sont révélés en période de guerre et ne concernent que cette période ou des cas similaires. Le premier verset parlant de la guerre est très clair et précis. ’’Autorisation est donnée a ceux qui sont attaqués de se défendre’’ (Al-hajj ; V.39). C’est une injonction qui consiste à riposter dans le but de stopper les exactions. Dieu nous dit : ‘’Et s’ils inclinent vers la paix, inclines vers celle-ci et places confiance en Dieu, car c’est lui l’Audient et l’Omniscient. (Al-A’nfâl; V.61). Ce qu’il faut se rappeler, c’est que l’islam n’a pas pour vocation d’obliger les gens à la conversion, et chacun est libre de son choix. ’’Il n’y a pas de contrainte dans la religion’’ (Al-Baqara ; V.256). ‘’Tu n’as pas pour mission de contraindre les gens’’ (Qâf; V.45). ‘’Il se peut que Dieu établisse de l’amitié entre vous et ceux d’entre eux dont vous avez été les ennemis. Et Dieu est Omnipotent ; et Dieu est Pardonneur et très Miséricordieux. Dieu ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattu pour la religion et ne vous ont pas chassé de vos demeures, car Dieu aime les équitables’’ (Al-Mumtahana; V.7 et 8). Ceci est la preuve ultime que ceux qui considèrent que les chrétiens, les juifs et ceux qui sont d’une autre religion que l’islam sont des ennemis, n’ont rien compris, ni du coran ; ni, non plus de l’islam. Ce n’est pas avec un caractère hostile et de l’agressivité que le prophète (S&P) a bâti la religion. On lit dans le coran ‘’Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Dieu et des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité cela est plus proche de la piété. Et craignez Dieu. Car Dieu est certes parfaitement connaisseur de se que vous faites’’ (Al-Mâida ; V.8). ‘’Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de son sentier et c’est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés’’ (An-Nakhl ; V.125). ‘’Et ne disputez, que de la plus belle façon, avec les gens du livre. Sauf avec  ceux d’entre eux qui prévariquent. Et dites : Nous croyons en ce qu’on a fait descendre vers nous et descendre vers vous. Tandis que notre Dieu et votre Dieu est le même, et c’est à Lui que nous nous soumettons’’ (Al-Ankaboût; V46). ‘’Qui est meilleur en religion que celui qui soumet à Dieu son être, tout en étant bien faisant et suivant la religion d’Abraham, homme de droiture. Et Dieu avait pris Abraham pour ami’’ (An-Nisâi; V125). Actuellement, il n y a plus (ou presque plus) de peuple mécréant mais des personnes mécréantes. Il n’existe plus de peuple qui combatte l’Islam, mais des groupes de gens. Il y a des musulmans dans tous les peuples, toutes les races, tous les pays et partout dans le monde. En matière de religion, si ce que vous faites ou ce à quoi vous voulez inviter les gens ne les incite pas à être comme vous et ne donne pas envi, c’est que vous ne le faites pas dans ses normes. Et dans ce cas, ce qu’il faut c’est de retourner vers le coran et revoir les comportements du prophète (S&P) pour y trouver  les bonnes exhortations et enseignements. Aujourd’hui, c’est ce qu’il nous faut, et aussi, nous mettre d’accord sur une même interprétation, au moins de certains sujets clés, qui, s’ils sont mal interprétés dénaturent complètement le visage et l’idéologie de la religion. Actuellement, le principal et pire ennemi de l’islam ce sont ceux qui par leur comportement malencontreux et/ou leur mauvaise interprétation du coran dénaturent la religion. Et c’est à nous, musulmans, qu’il appartient de les dénigrer et de les combattre car qui ne dit rien consent. Ce qu’il faut, c’est une cellule d’étude comprenant des membres de tous les courants de pensées islamiques afin qu’on puisse rester uni, comme Dieu nous l’ordonne, et ne pas être dispersé. Ce n’est qu’ainsi qu’on pourra parler d’une seule et même voix. (Sourate Al-Imrân; V.103) ’’Cramponnez-vous tous ensemble au câble de Dieu et ne soyez pas divisés…’’. Il ne s’agit pas de faire disparaître la multiplicité des courants de pensées mais de pouvoir être d’accord sur l’interprétation des textes coraniques. Ceci est bien possible par la concertation autour du coran et des hadiths du prophète (S&P). Il est important de se rappeler que c’est Dieu et Lui seul qui est à adorer et que les prophètes et envoyés ne sont là que pour nous dire cela et nous montrer comment le faire. On ne doit nullement les adorer. La prière sur le prophète (S&P) que Dieu nous recommande, dans le coran, ne constitue nullement une adoration du prophète, en soi ; mais, de l’adoration de Dieu. Cela se comprend par le fait que, lorsqu’on apprécie ou complimente l’œuvre de quelqu’un, c’est le maître d’œuvre, lui-même, qui est glorifié en son talent et son génie de créativité est reconnu. Il n’y a pas plus grande démocratie que dans l’Islam. Dieu nous le précise en ces mots : (Al-Baqara ; V.256) ‘’Nulle contrainte en religion !’’, (Qaf ; V.45) ‘’Tu n’as pas pour mission d’exercer sur eux une contrainte’’, (Al-Kahf; V.29) ‘’Quiconque le veut qu’il croie et quiconque le veut qu’il mécroie’’, (Al-Ghachiya ; V.21 et 22) ‘’Eh bien, rappelles ! Tu n’es qu’un rappeleur. Et tu n’es pas un dominateur sur eux.’’ Ce que peut exiger le religieux, c’est d’avoir le droit de prêcher. Et la religion est une affaire personnelle où chacun gère, seul, sa croyance dans la conformité. Et c’est à Dieu, Seul, le compte. (Ar-Ra’d ; V.40) ‘’Ton devoir est seulement la communication du message, et le règlement de compte est à Nous’’. Donc, il ne faut aucune contrainte de quelque ordre ou de qui que se soit. (Yunus ; V.99) ‘’Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ?’’. On se rend compte à travers ces versets que l’Islam est la démocratie par excellence où toute personne est libre de sa croyance et de sa vie jusqu’à la limite du droit des autres.
Il est important de savoir que le christianisme romain a été instauré par Paul avec l’appui de Pierre qui est, lui, un apôtre de Jésus. Donc, ce christianisme romain a plus de cinq siècles d’ancienneté par rapport à la révélation du coran. Le concile de Nicée, qui a statué sur la trinité, a eu lieu en l’an 325.L’une des dernières paroles que Dieu a enjoint le prophète (SP) de dire aux Juifs et Chrétiens, c’est qu’il croit à leurs prophètes aux messages qu’ils leurs ont apportés. Il leur dit qu’il est envoyé par le même Dieu que leurs prophètes et que le message qu’il amène’ ne vient qu’en complément de ce qui leur a été rapporté. Donc, accepter son message correspond à ajouter foi à la totalité du message divin. Il leur dit qu’ils peuvent du moins convenir avec lui d’une chose : que l’on adore Dieu seul sans rien lui associé ni personne. Il leur dit aussi de mettre en pratique les injonctions de leurs écritures et de juger à partir de leur livre. Et qu’en définitif, s’ils ajoutent foi à son message c’est meilleur pour eux. L’appellation ‘’Muslim’’ duquel vient le nom ‘’Islam’’ se rapporte au prophète Ibrahim (PS) qui l’utilise ainsi pour nommer l’ensemble des monothéistes, les adorateurs de Dieu et Lui seul. Ce mot signifie ‘’Soumis’’, et ‘’Islam’’ veut dire ‘’Soumission’’. Il ressort de ce fait que la mauvaise interprétation des deux mots ‘’Muslim’’ et ‘’Islam’’ altère complètement la compréhension des versets concernés. Si on prend, par exemple, le verset 69 de la sourate Al-Mâida ‘’Ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les sabéens, les chrétiens, ceux parmi eux qui croient en Dieu, au jour dernier et qui accomplissent les bonnes œuvres, pas de crainte sur eux, et ils ne seront point affligés’

’, on comprend, par là, la validité de ces religions, avec, bien sure, des conditions telles qu’on les lit dans (Al-Imrân ; V.64) ‘’Dis : Ô gens du livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n’adorions que Dieu sans rien lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors de Dieu’’. Ce verset aussi affirme la validité du judaïsme et du christianisme ; mais, en y posant des conditions. Par contre, en ce qui concerne la sourate Al-Imrân, verset 85 ‘’Et quiconque désire une religion autre que l’Islam, il ne sera pas agréé, et il sera, dans l’au-delà parmi les perdants’’, c’est l’interprétation du mot  « Islam » qui détermine, ici, la bonne compréhension du verset. Car si on lui donne le sens de « religion musulmane qui commence par la mission du prophète Mohamed (PS) », ce verset va s’opposer au verset 69 d’Al-Mâida qui dit ‘’Ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les sabéens, les chrétiens, ceux parmi eux qui croient en Dieu, au jour dernier et qui accomplissent les bonnes œuvres, pas de crainte sur eux, et ils ne seront point affligés’’. Cet interprétation s’oppose aussi au verset 64 de la sourate Al-Imrân qui ne leur demande que de veiller à ce que leur adoration soit exclusivement à Dieu sans Lui associer qui que se soit ni quoi que se soit. Comme Dieu nous le précise dans le coran, il n’y a pas de contradiction dans le coran, ce ne sont que les mauvaises interprétations qui les créent. En interprétant le mot « Islam » par «Soumission », tout rentre dans l’ordre et se concorde. La soumission, en tant que religion, veut dire obéissance totale à Dieu, et adoration par des actes et rituels établis par Lui. Il y a beaucoup d’autre versets qui corroborent dans se sens, des versets qui enjoignent, chrétiens et juifs, à se conformer à leur livre en le mettant en pratique, et que c’est leur seul critère de validité. On lit aussi dans (Al-Mâida ; V.47 et 48) ‘’Que les gens d l’évangile jugent d’après ce que Dieu y a fait descendre… ;… A chacun de vous, nous avons assigné une législation et un plan à suivre. Si Dieu avait voulu, certes Il aurait fait, de vous tous, une seule communauté. Mais, Il veut vous éprouver en ce qu’Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres…’’. Certes, ceux qui font de l’association dans leur adoration sont des mécréants, comme le dit le coran. Mais, ces faits ne sont pas des exclusivités juives et chrétiennes ; on trouve de l’association dans certaines populations musulmanes. Ainsi, ils deviennent tous des mécréants, quelque soit leur appartenance religieuse. On a comme exemple le culte des saints dans le monde islamique, le port des amulettes et d’objets fétiches (bracelets, bagues), pour ne citer que cela. Au lieu de s’en prendre à des gens d’une autre religion pour leur mécréance, ce qu’il faut c’est d’apurer son propre camp. En parlant de conformité, on peut souligner le fait qu’il y a beaucoup de pays qui se disent islamiques et qui n’appliquent pourtant pas la charia. Et c’est eux même qui choisissent de la réfuter. Quand bien même ils constituent au moins plus de quatre vingt pourcents de la population. Devant un dilemme pareil, je croix que ce qu’il faut, c’est de revoir la conception et l’élaboration de la charia tel que nous, êtres humains, l’avons établie. Car si tout un peuple de musulman refuse la charia, C’est qu’il ya un problème dans son élaboration. Ce que le coran nous rapporte ce sont quelques sanctions liées à des fautes bien précises, et une philosophie, une méthode de pensée, et un esprit islamique. Ce sont les mauvaises interprétations et applications que nous, êtres humains, en font qui sont indésirables même par les musulmans. Ce n’est pas la justice de Dieu que ces musulmans et même les autres refusent, mais la charia que nous, êtres humains, avons élaborée. Car, une charia qui va créer une police qui poursuit les gens pour qu’ils fassent leurs prières et donne des obligations sur l’accoutrement…, ne peut venir que d’une mauvaise interprétation du coran, parce qu’il n’y a pas de contrainte dans la religion. Dieu aurait pu, s’Il voulait, nous créer avec un caractère docile et obéissant, sans qu’on puisse passer outre ou faire autrement. Mais Il préfère qu’on ait le choix entre le bon et le mal, l’obéissance ou le refus, la croyance ou la mécréance. C’est ce qu’il faut comprendre dans le verset 99 de la sourate Yûnus ‘’Si ton seigneur l’avait voulu, tous ceux qui se trouvent sur terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ?’’. Par contre, pour ce qui est des sanctions ; il faut savoir qu’une loi pénale n’est bien adaptées que si elle arrive à enrayer, dissiper totalement le mal, la faute pour laquelle elle est appliquée. Remettre en liberté quelqu’un qui a intentionnellement commis un crime c’est comme placer une bombe dans une ville. Et s’il récidive, la faute incombe à celui qui l’a remis en liberté. Le but n’est pas non plus de regrouper des multitudes de malfaiteurs et de les prendre en charge toute leur vie, mais d’appliquer une sanction qui dissuade toute personne mal intentionnée. Épuration du moral des êtres pour la paix dans le monde. (Baqara ; V.179) : ‘’C’est dans le talion que vous aurez la préservation de la vie ; Ô doués d’intelligence, ainsi atteindriez-vous la piété’’. Il faut se dire qu’une seule récidive constitue, en soi, un crime de trop et qu’il était possible de l’éviter. Si quelqu’un peut proposer une juridiction qui fera que les biens et les personnes des populations soient protégés et sécurisés, il n’a qu’à la déclarer, car le monde en a réellement besoin. Et il faudrait que ce système aboutisse à la fermeture des prisons parce qu’il ne devrait plus y avoir de malfaiteur à garder. C’est ce qui doit être le but et non le besoin d’augmentation d’effectifs de gardiens de paix et aussi de construction de prisons. On constatera qu’on est très loin de ce scénario. brams6c@hotmail.com

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